Jacques Lizène Dessin médiocre, buildings, 1964-66 Encre sur papier, 21,5 x 27 cmJacques Lizène Le sexe et la multitude, dessin médiocre, 1966 Encre sur papier sur papier déchiré, 16 x 21,5 cmJacques Lizène Dessin médiocre, le sexe et la multitude, 1966 Encre sur papier, 18,5 x 27 cmJacques Lizène Dessin minable, le sexe et la multitude, 1966 Encre sur papier, recto verso , 29,7 x 21 cmJacques Lizène Projet de sculpture, 1965 Encre et crayon sur papier déchiré
Jacques Lizène Projet de sculpture à exposer dans une galerie d’art de la ville, dessin raturé, 1965 Encre et crayon sur papier, 27 x 21 cmJacques Lizène Projet [1980], projet pour Articulture II, Drève de Mariémont, 1987 Encre et correcteur liquide sur photographie retouchée photocopiée, 21 x 29,7 cmJacques Lizène Avion à la Picasso années 50, comme il n’en a pas fait, 1980, projet de sculpture nulle Impression sur calque, 29,7 x 21 cmJacques Lizène Sculpture génétique culturelle, 1984 Encre sur papiers collés, 29,7 x 21 cmJacques Lizène Ma vivante callipyge. Sd. encre sur bout de papier, 16 x 7,5 cmJacques Lizène Projets pour l’abécédaire du Tome III, 2009 Encre sur papier déchiré, 18 x 21 cm
Jacques Lizène Dessin médiocre, art syncrétique, 1966 Crayon sur papier de soie, 29,7 x 21 cmJacques Lizène Art syncrétique, 1966 Crayon sur papier, 29,7 x 21 cmJacques Lizène Dessins médiocres, Art syncrétique, 1964 Crayon sur carton, recto-verso, 26,5 x 20 cmJacques Lizène Projet de 4 paysages suivant le bord du cadre de la toile, 1966 Encre sur papier, 15 x 13,5 cmJacques Lizène 4 paysages sur le bord de la toile, projets de peinture (2 projets de toiles), 1966 Encre sur papier déchiré, 19,5 x 21 cmJacques Lizène Servitudes, projet de toile, 1966 Crayon sur papier déchiré, 12 x 13,5 cmJacques Lizène Art spécifique, 1970 Encre sur papier, 27 x 21,5 cm
Un ensemble d’une vingtaine de dessins médiocres et minables 1964 – 1966, art syncrétique, le sexe et la multitude, projets de paysages en bord de cadre, buildings gondolants. Art spécifique 1970. Avion comme Picasso n’en a pas fait, 1980. Projet de sculpture nulle, 1987. Sculpture génétique culturelle 1984, Petitsdessins médiocres 2009. Projet de sculpture à exposer dans une galerie d’art de la ville. Crayon sur papier, 1965. Techniques mixtes sur papier et photocopies, une impression sur transparent. Une sélection faite par Michel Assenmaker. Bon nombre sont recto verso. Nous révélons les verso ici.
Jacques Lizène Dessin médiocre, Art syncrétique, 1964 Crayon sur carton, recto verso, 19 x 17 cmJacques Lizène Dessin médiocre, art syncrétique, 1964 Crayon et encre sur carton, recto verso, 22,5 x 17,5 cmJacques Lizène Dessin médiocre,, art syncrétique,, 1964 Crayon sur carton,, recto verso,, 15 x 18 cmJacques Lizène Dessin médiocre,, Art syncrétique, 1964 Crayon sur carton, recto verso,, 16 x 15 cmJacques Lizène Dessin médiocre,, art syncrétique,, 1964 Crayon sur carton, recto verso,, 17 x 21 cm
Jacques Lizène Peinture nulle, art syncrétique [1964] et sculpture génétique [1970], s.d. Technique mixte sur peinture trouvée
Michel Assenmaker Firenze, 2023 Collage
Jacqueline Mesmaeker Scotch, 2009 Projets de couverture pour l’ouvrage Le dess(e)in : entre projet et procès. Technique mixte sur papierExhibition viewExhibition viewJacqueline Mesmaeker Couloir, 2023 Technique mixte sur papierExhibition viewJacqueline Mesmaeker Variables, 2020 Technique mixte sur papierJacqueline Mesmaeker Variables, 2020 Technique mixte sur papier
Vue d’expositionJacques Lizène Peinture nulle, art syncrétique [1964] et sculpture génétique [1970], s.d. Technique mixte sur peinture trouvée, 34 x 27 cmMichel Assenmaker Firenze, 2023 Collage, 17,5 x 23,5 cmJacqueline Mesmaeker Scotch, 2009 Projets de couverture pour l’ouvrage Le dess(e)in : entre projet et procès. scotch sur papier, (2x) 29,7 x 21 cm
Nous cherchions quelque chose qui étincelle, lueur ou lumière, éclair, éclat ou trait, quelque chose qui émerveille. Énoncer en un mot ce qui pétille, ce qui craque, crépite, jaillit. Nous cherchions un mot qui contiendrait toutes sortes de petites fulgurances. Nous pensions champagne et petites bulles gazeuses qui éclatent avec un bruit léger. Nous en avions les yeux pétillants. Pétiller, révéler un trait de caractère, un sentiment, une émotion, manifester l’impatience, la vivacité, la spontanéité, la malice. La langue française est tellement riche ! Et, finalement, nous avons trouvé fizzle. La langue anglaise est parfois plus concise, et même très imagée. Pétiller, to fizzle. Avec un f qui attise les braises et provoque l’étincelle, avec deux z, comme un trait de gin-fizz. Nous étions d’accord : fizzle correspondait bien à ce que nous voulions dire et montrer. Y ajouter un point d’exclamation accentuerait l’éclair de tout ce qui fulgure.
Puis, Michel est revenu, nous annonçant que Fizzles était aussi le titre d’un livre de Samuel Beckett, ce qui ne pouvait que le ravir. Et nous de même. Fizzles, ce sont huit courtes pièces en prose : Il est tête nue. Le klaxon est toujours là. Un oiseau lointain. J’ai renoncé avant la naissance. Lieu fermé. Vieille terre. Encore. Pour en finir une fois de plus. Ces courtes pièces ont été publiées en anglais pour l’édition élaborée en 1973 par Samuel Beckett et Jasper Johns, trente-trois taille-douce du second accompagnant le texte du premier, une merveille de livre d’artistes. Précisons bien que l’édition de 1973 fut publiée en langue anglaise car, en fait, Beckett les avait d’abord rédigées en français et publiées sous le titre de… Foirades. Voilà donc le ratage, le fiasco, la débandade et le naufrage de retour. Jacques Lizène nous revient au galop, zz’héro de toute bérézina. To fizzle out, partir en eau de boudin. Partager quelques foirades avec Samuel Beckett… Nous nous sommes dit que le Petit Maître en aurait eu le regard pétillant. fizzles ! – avec un point d’exclamation – était définitivement adopté. Et nous avons conclu que tout cela amuserait beaucoup John Murphy.
Oui, mais adopté pour quoi ? Adopté pour un titre d’exposition, pardi. Une exposition en trio, rassemblant Michel Assenmaker, Jacques Lizène et Jacqueline Mesmaeker. Une exposition, une règle du jeu, un protocole précis. Michel Assenmaker est écrivain, critique d’art, commissaire d’expositions. Il a enseigné l’art et la littérature à Bruxelles, à Bordeaux, à Maastricht, à Pékin. Citons parmi ses publications L’Écart & L’accolade (2015), Poser, roman (2014), Vingt-Cinq / Vingt-Cinq (2009), Etés (2006). Il y a ses Cahiers aussi, ou la revue Copie de Voyage qu’il a créée avec Olivier Foulon. Parmi les artistes avec lesquels il a travaillé, on compte Stanley Brouwn, Sherrie Levine, Giovanni Anselmo, Peter Downsbrough, Bernd Lohaus, John Murphy, Olivier Foulon, Eric van Hove, Rachida Azdaou, Sylvie Eyberg, Jacqueline Mesmaeker, Sophie Nys, Pascal Convert. Nous aurions pu l’inviter en tant que commissaire d’exposition. Oui, mais voilà, Michel Assenmaker est aussi un assembleur d’images. Il collecte, collectionne, trie, confronte, photographie parfois aussi, il marie les images en duo. Ou pas. Il assemble, compose, dispose. Des œuvres d’art, des objets, des cartes postales, des pochettes de disque, des photographies ou des images de film. Dès lors pourquoi ne pas l’inviter à la fois comme assembleur d’images et comme commissaire d’exposition ? La règle du jeu se précise. Voici l’artiste commissaire invité à montrer ses propres travaux et ceux de deux autres artistes, travaux qu’il choisira. Il connaît bien Jacqueline Mesmaeker, il a moins connu Jacques Lizène mais s’est immergé dans l’œuvre protéiforme du Petit Maître liégeois, particulièrement l’œuvre tracée, l’œuvre dessinée.
En découle tous ces assemblages de petites choses. Jacqueline Mesmaeker parlerait d’une exposition en péripéties. Bon nombre des œuvres de Michel Assenmaker et de Jacqueline Mesmaeker rentreraient bien dans la collection virtuelle de Jacques Lizène. Michel Assenmaker se dit certainement que tout cela nous regarde, en pleine altérité entre l’œuvre d’art et son regardeur. Il y a donc des suites d’images, des cascades de mots, des projets d’entassements de toiles, des couloirs, des variables, des cartes postales, des reproductions d’œuvres du passé, des sculptures nulles, des contours, des portraits génétiques ou pas, du rose, des répétitions, des armatures, des œufs, des films, des déclarations, des recouvrements, des découvertes à faire et des choses recouvertes : le point initial de l’exposition consiste, en effet, en cette cascade de mots de Jacqueline Mesmaeker, tous contenant un f (comme dans fizzle), partiellement recouverte par la photo d’une statuette étrusque, photo signée Céline Willame et Michel Assenmaker, un dispositif que Jacqueline Mesmaeker a créé dans son appartement bruxellois. Il y a donc aussi bon nombre de ces petites choses que l’on ne verra pas, des rouleaux non déroulés, des dessins ou des notes cachés au verso. Fizzles ! suppose aussi la malice, Lizène aurait dit la facétie. Avec un f comme dans… Oui, vous me suivez… Fizzles !
Le concept de la « grille » en tant que structure matérielle, visuelle, formelle et théorique dans les avant-gardes des années 1960-1980, avec une ouverture vers l’art contemporain.« The Grid » examine les multiples usages de la grille dans l’art contemporain. Trame textile, quadrillage graphique, support matériel, système typologique, cadre spatiotemporel, matrice informatique, dispositif narratif et documentaire : la grille se révèle comme une structure complexe et ambiguë qui évoque l’ordre rationnel de la science tout en ouvrant des espaces insoupçonnés vers l’imagination, l’intuition et la créativité. Cet ouvrage présente des oeuvres de l’art concret, du minimalisme, de l’art optique, de l’art conceptuel, de l’art narratif, de la performance et de l’art numérique et offre un focus spécifique sur l’art contemporain brésilien.
Artistes représentés : Carl Andre, Claudia Andujar, Christian Boltanski, Analívia Cordeiro, Michael Ensdorf, Esther Ferrer, Douglas Huebler, On Kawara, Sherrie Levine, Sol LeWitt, Jacques Lizène, Verena Loewensberg, Vera Molnár, François Morellet, Dennis Oppenheim, Gina Pane, Rosemarie Trockel.
Alevtina Kakhidze, Art from Ukraine, Kaleidoscope of (Hi)stories. CatalogueThe Grid, Trame, grille, matrice, Musée L Soir (1929), pastel sur papier, de Maurice Pirenne, dans AMA n°351, octobre 2023
Jacques Lizène, Contraindre le corps à s’inscrire dans le cadre de la photo, 1971 Photographies NB, 76 x 89 cm.
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L’exposition The Grid explore le thème de la grille, structure emblématique de l’art du 20e siècle qui n’a jamais cessé de stimuler l’inventivité des artistes.
Dès la Renaissance, la grille a joué un rôle fondamental dans l’art occidental en tant que modèle d’organisation de l’espace. Mais c’est au cours du 20e siècle que la grille devient une forme esthétique à part entière. À partir des années 1960, son usage se diversifie : trame textile, quadrillage graphique, matrice informatique, dispositif documentaire… La grille apparaît désormais comme une structure complexe et ambiguë qui évoque l’ordre rationnel de la science tout en ouvrant des espaces insoupçonnés vers l’imagination, l’intuition et la créativité. Avec comme point de départ la collection de Guillaume Wunsch et Monique Van Kerckhove, donation acquise par le musée en 2021, l’exposition The Grid se concentre sur l’art des années 1960-1980 et s’ouvre vers une large sélection d’artistes tels que Sol LeWitt, François Morellet, Carl Andre, Vera Molnár, Esther Ferrer ou encore Christian Boltanski. Une plongée dans une époque foisonnante d’idées novatrices et d’expérimentations artistiques diverses !
ARTISTES EXPOSÉS Carl Andre ∙ Claudia Andujar ∙ Max Bill ∙ Hartmut Böhm – Christian Boltanski ∙ Alexander Calder ∙ Analívia Cordeiro – Pierre Cordier ∙ Hanne Darboven ∙ Herman de Vries – Jo Delahaut ∙ Günter Dohr ∙ Michael Ensdorf ∙ Esther Ferrer – Luigi Ferro ∙ Anna Bella Geiger ∙ Douglas Huebler – On Kawara ∙ Sherrie Levine ∙ Sol LeWitt ∙ Jacques Lizène – Verena Loewensberg ∙ Richard Paul Lohse ∙ Vera Molnár François Morellet ∙ Manfred Mohr ∙ Eadweard Muybridge – Dennis Oppenheim ∙ Gina Pane ∙ Jesús Rafael Soto – Rosemarie Trockel ∙ Mark Verstockt ∙ Ryszard Winiarki – Shizuko Yoshikawa
COMMISSAIRE Alexander Streitberger (UCLouvain, Lieven Gevaert Centre), en collaboration avec Olivia Ardui, assistante d’enseignement à l’UCLouvain.