Archives de catégorie : Performances

Jacques Lizène – Thérèse Malengreau, danse macabre pour une marionnette, dansez dansez les osselets

Ce dimanche 30 mars à 15h

Vanités / vacuités musicales en forme de miniatures / mignardises
Jacques Lizène, Sculpture nulle 1980, Remake 2014
Interprétation par Thérèse Malengreau

Nadia et Jean-Michel ont provoqué la rencontre, ils ont le goût du risque, Jacques Lizène m’invite à donner vie à sa sculpture nulle. Comment pourrais-je ? ni chair à animer, ni vêtement dont se revêtir, un squelette n’est pas un rôle à endosser. Reste à entrechoquer ses os avec ceux du piano : osselets et touches d’ivoire, c’est vrai qu’ils sont un peu pareils. En les faisant jouer, je vais partir en quête de mes os.
De la musique à l’envers ? ne croyez-vous pas que c’est déjà assez risqué d’interpréter de la musique à l’endroit ? La reconnaissance d’une création d’un compositeur nul était à ce prix, dictée par la fourbe société des auteurs. Je ne les saluerai pas.
Pour accepter une entreprise aussi déçue et décevante, j’ai apporté à Jacques une oeuvre de circonstance : une marche funèbre pour une marionnette. De bois, cette dernière restera et la marche résonnera immuablement funèbre quelles que soient les vicissitudes qu’elle traversera.
L’état de l’instrument est catastrophique et j’ai souhaité qu’on lui refuse tout traitement. Il vous est livré en direct de sa vie longuement (tré)passée. Les registres de fabrication de la noble maison Erard, archives conservées au Musée de la musique à Paris, me renseignent : il s’agit du Piano Erard n°85858, « piano à queue n° 0 en palissandre », entré dans le répertoire en mars 1903 et
vendu à une « maison de Bruxelles » en juin 1903. S’ils avaient pu pressentir son destin !

Salut national à Magritte, à Souris et aux autres

Démembrement et autopsie d’une pièce-maîtresse :
Gounod, Marche funèbre d’une marionnette, 1872.
Et voici venir le temps de la Passion :
J.-S. Bach, Canon a 2 (Musikalisches Opfer BWV 1079, Canones diversi super thema regium,
1747).

Oh la la !,
Thérèse Malengreau.
23 mars 2014.

A propos de Thérèse Malengreau

Thérèse Malengreau est une pianiste-concertiste belge, également chercheur en esthétique comparée et auteur de réalisations dans le domaine des relations entre musique, arts et littérature. Son grand-père est le compositeur et organiste Paul de Maleingreau. Le peintre symboliste Jean Delville et son fils l’architecte Raphaël Delville sont ses arrière-grand-père et grand-père par alliance.
Au Conservatoire royal de musique de Bruxelles, élève de Nicole Henriot-Schweitzer, elle a obtenu des premiers prix de piano, musique de chambre, harmonie écrite, contrepoint, histoire de la musique et analyse musicale ainsi que les diplômes supérieurs de piano et de musique de chambre. À l’Université libre de Bruxelles, elle a obtenu la Licence en philologie romane. Au terme de ses études musicales, elle s’est perfectionnée auprès de Maria João Pires, Yevgeni Malinin et Leon Fleisher.
Thérèse Malengreau donne de nombreux concerts de piano en Europe : en Belgique (Festival van Vlaanderen, Festival de Wallonie, Festival de l’Été mosan, Ars musica…), en France (Musée d’Orsay, Ircam, Centre Wallonie-Bruxelles, Centre culturel suisse, Flâneries musicales de Reims, Musée Debussy, Musée Matisse, Musée Calvet…), aux Pays-Bas (Amsterdam VPRO-Nederland 3, Cathédrale de Haarlem, Philips Zaal à Eindhoven…), en Suisse (Fondation Alain à Romainmôtier, Musée Jenisch à Vevey… ), ou encore en Allemagne. Pour ses concerts, en récital, en musique de chambre et en concerts-lectures, elle s’attache particulièrement au répertoire fin xixe siècle – début xxe siècle et au domaine contemporain. Son intérêt pour les liens entre musique, arts visuels et littérature guide souvent ses choix et la construction de ses programmes. Elle écrit des essais publiés en livrets de CD ou à l’occasion de concerts.
Thérèse Malengreau a composé et enregistré au piano la musique pour un film d’animation (Morgenglanz de X. Gorgol ) ; a conçu la bande-son (montage musique et son) pour la vidéo Burgundy (commande du BSC). Un de ses enregistrements live a été intégré dans un film documentaire sur le peintre Rik Wouters (Le Testament de Nel).
Elle a conçu et réalisé des projets musicaux pour des événements d’art contemporain : Loss of control (Martamuseum, Herford, Allemagne), Colossal. Kunst-Fakt-Fiction (Osnabrücker land, Allemagne : projet avec vidéo).
Elle enseigne l’esthétique comparée des arts à l’Institut royal d’histoire de l’art et d’archéologie de Bruxelles (Musées royaux d’art et d’histoire).

Jacques Lizène

Jacques Lizène, le chanteur en dessous de tout interprétera une petite chanson médiocre écrite pour l’occasion :
Chanson sans mélodie. La danse des horribles peaux (Aie! Ah! Ah! Ah!)

Chanson sans mélodie
La danse des horribles peaux (Aie ! Ah Ah Ah Ah !)

Dansez dansez les osselets (bis)
La lointaine Laure de Pétrarque est morte et enterrée
Dansez, dansez les osselets
Petrarque pleura en composant des poèmes en italien toscan versifié

Dansez, dansez les osselets
L’Anne Aimée du Petit Maître elle aussi
tout le temps éloignée mais jamais oubliée

Dansez dansez les osselets (bis)
Gesticulez, gesticulez les squelettes

Avec vos os insérés dans la chair sous la peau
Secouez vos oripeaux les rigolos

Dansez dansez les osselets (bis)
Vous tomberez bientôt dans vos tombeaux

Oooh ! Oooh ! Ohlalalalala ! Aie Aie Aie Aie Aie !

Jacques Lizène

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Emilio Lopez Menchero, Le Rail, Bruxelles, Jonction Nord Midi, performance ce 12 avril

Il y a trois ans, Emilio Lopez Menchero introduisait dans la foire Art Brussels un tube de canalisation en PVC noir, long de 12 mètres porté par une douzaine d’hommes. Comme l’on glisse le fil dans le chas d’une aiguille, ces porteurs  déambulèrent dans la foire suivant un itinéraire programmé, tentant de se frayer un chemin parmi les amateurs d’art, de négocier d’improbables virages, de déjouer les pièges posés par les escalators, les comptoirs d’accueil ou les bars à champagne. « Exposé là où il est vu », pour reprendre la célèbre assertion d’André Cadéré déambulant avec ses célèbres barres de bois rond sur l’épaule, « The pipe » et ses porteurs prirent ainsi la mesure de toute chose, y compris celle d’un espace social compact. Hommage à la réalité du travail, sculpture horizontale au caractère énigmatique, ce tube s’est ainsi vu conférer une monumentale capacité d’expression.

Cette année, sur le même principe, Emilio Lopez Mechero travaille aux dimensions de la ville : il met en scène la déambulation d’un rail de chemin de fer tout au long du tracé de la Jonction Nord – Midi. C’est tout aussi incommode, inconfortable et envahissant.

Emilio Lopez Menchero répond à une invitation de Recyclart et du commissaire Michel Dewilde. Huit plasticiens sont, en effet, sollicités pour déployer de nouvelles créations le long des 2,8km de la voie ferrée qui relie les gardes du Nord et du Midi. A ciel ouvert, et/ou à l’intérieur, dans les gares qui jalonnent ce tracé. Ils plongeront dans leur imaginaire pour y analyser et y canaliser l’histoire de cette faille urbaine ainsi que les forces sociales, architecturales et émotionnelles sous-jacentes. « La jonction Nord – Midi, précise les promoteurs de l’initiative, est avant tout un espace conflictuel, tant par ses origines qu’en raison de son avenir: son aménagement a contraint personnes et bâtiments à disparaître tandis que son destin est source de rêves et d’opinions antithétiques. Son implantation a imposé de nouvelles frontières, divisé et marginalisé certains quartiers, mais permet aussi des expériences et des appropriations nouvelles. En ce sens, nous présentons la jonction ferroviaire comme un vaste espace ‘liminal’, une zone de transition où seuils et intervalles guident les voyageurs, les visiteurs et les habitants vers d’autres fonctions et dimensions ».

Ce vendredi 12 avril, à l’aide de sangles, une dizaine  d’ouvriers intérimaires tireront un rail d’acier qu’un camion grue aura auparavant déposé à l’entrée de la gare du Midi. Le rail, long de 18 mètres, posé sur des roulettes, sera tracté comme l’étaient les péniches, depuis les chemins de halage sur les berges des canaux.  Cortège, action collective, procession, ce convoi exceptionnel, qui d’ailleurs à ce titre sera escorté, rejoindra, dans l’effort, et en rythme, le parvis de la Gare du Nord, où le rail sera exposé pendant tout la durée de l’exposition, tel une sculpture, un monument horizontal. L’intention première d’Emilio Lopez Menchero est de signifier et de rappeler la présence de la Jonction à l’échelle humaine, d’un point de vue historique, urbanistique et social au sein de la ville. Rituel contemporain, cette déambulation est comme une tentative de résilience par rapport à cette cicatrice urbaine que représente toujours cette jonction souterraine et ferroviaire.

Le rail quittera la gare du Midi à Bruxelles ce vendredi 12 avril entre 9 et 10h

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Orla Barry, Mountain, Veem Theater, Amsterdam

Orla Barry, Mountain. Stuk Leuven

PERFORMANCE

Mountain

Orla Barry, with Derrick Devine, Marcus Lamb, and Einat Tuchman
25 & 26 January, 8.30pm
Het Veem Theater, Amsterdam
Tickets: €15 (discount €12/ €5), order via Het Veem Theater

Language shapes our structured world, but in fact every sentence we utter is an improvisation. That is the starting point for the new work, Mountain, of Irish visual artist Orla Barry. She has worked with 57 words, an actor, a dancer and a musician to devise a work in which chance, fate, and a little witchcraft play equal roles in a performance that is never the same on any night. It is a show of shows, set in a décor of language objects, these objects were used to produce the script for the show.

Orla Barry, now shepherdess as well as artist, returns to performance after The Scavenger’s Daughters (2008) with her new knowledge of primal materials and customs to create particular works of art that play with different forms of text production such as speech, monologue, interview, poem or song to create a series of intentionally unplanned crossovers between text, meaning and performance.

Mountain
90 minutes, English spoken

Concept & text: Orla Barry
Performance & music: Derrick Devine, Marcus Lamb, and Einat Tuchman.

A co-production of STUK kunstencentrum; Playgroundfestival, Leuven; If I Can’t Dance, Amsterdam; and Het Veem Theater, Amsterdam Mountain is commissioned by: the Centre d’Art Contemporain, Brétigny; If I Can’t Dance, Amsterdam; STUK kunstencentrum (Playgroundfestival), Leuven; and Tate Modern, Londen, and co-funded by the European Union.

Orla Barry’s work focuses on language, both written and spoken, as well as on visual deconstruction and displacement of language; via frequently associative techniques, she researches the semantics of her mother tongue and its cultural imbedding and implications. Orla Barry lived in Belgium for sixteen years and has now returned to live and work in Wexford, Ireland. She has recently had performances at Tate Modern, London; Playground Festival, STUK, Leuven; and De Appel arts centre in Amsterdam. She has also had large solo shows of her work at the CCB, Museu Bernardo, Lisbon (2011, with Rui Chafes); Irish Museum of Modern Art in Dublin (2006); SMAK, Ghent (2005); Camden Arts Centre, London (2005); and W139, Amsterdam (2005). She has taken part in Manifesta 2 and in group shows such as Sense and Sensibility in Sao Paulo and Some Parts of this World in Helsinki. She has been awarded the prize of the Palais de Beaux Arts in the ‘Prix de la Jeune Peinture Belge’ in 2003 and was shortlisted for the Glen Dimplex Prize in 1999.

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Emilio Lopez Menchero, Claquettes, Acción!MAD12, Madrid

Ce samedi 24 novembre, Emilio Lopez Menchero était l’invité du festival de performances “Acción!MAD12”  au Mataderos,  salle de spectacle installée dans les anciens abattoirs de Madrid.

“Claquettes”, titre de sa  performance, est régie par une protocole précis :  “je m’installe sur un tabouret, explique Emilio Lopez Menchero, torse nu avec des bottes de flamenco au pieds et sur mes oreilles des « Headphones » relié à un Ipod. Je lance la lecture d’une chanson de Camaron de la Isla. Le public n’entend rien. Je réagi à la musique, avec mes doigts , mes pieds, mon torse , tout mon corps. Moi j’entend à peine ce que je fais et je n’entend rien du public. Cette « distance » est la base du protocole que je me suis obligé à suivre. Chaque interprétation de cette performance est totalement unique”.

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Orla Barry, Mountain, Playground, Stuck Leuven

Mountain

Orla Barry (IRL)

thu 8 & fri 9 nov 12 . 21:45 . STUK Labozaal

performance • Playground • theater

Language shapes our structured world, but in fact every sentence we utter is an improvisation. That is the starting point for the new work of Irish visual artist Orla Barry. She has worked with 57 words, an actor, a performer and a musician to devise a work in which chance, fate, and a little witchcraft play equal roles in a performance that is never the same on any night. It is a show of shows, set in a décor of language objects, these objects were used to produce the script for the show.

Orla Barry, now shepherdess as well as artist, returns to performance after “The Scavenger’s Daughters”(2008) with her new knowledge of primal materials and customs to create particular works of art that play with different forms of text production such as speech, monologue, interview, poem or song to create a series of intentionally unplanned crossovers between text, meaning and performance.

Mountain will also be shown as an installation during the exhibition Contemporary Irish Art & Francis Bacon’s Studio in the Centre for Fine Arts (BOZAR) in Brussels, as a part of the Irish chairmanship of the European Commission, from February 28 to May 19, 2013. An adapted version of the performance that premieres during Playground Festival at STUK will take part on the opening night of the BOZAR exhibition on February 27, 2013.

concept & text: orla barry performance & music: derrick devine, marcus lamb, einat tuchman. production: stuk, playgroundfestival leuven production management: ilse van essche commision: cac brétigny – if i can’t dance amsterdam – stuk (playgroundfestival) leuven – tate modern london; co-funded by the european union.

Orla Barry (IRL)

do 8 & vr 9 nov 12 . 21:45 . STUK Labozaal

performance • Playground • theater

Taal geeft vorm aan onze gestructureerde wereld, maar in feite is iedere zin een nieuwe improvisatie. Dat is het uitgangspunt van het nieuwe werk van Orla Barry. Ze ging aan de slag met 57 woorden, een acteur, een performer en een muzikant om een werk uit te denken waarin geluk, het lot en een beetje tovenarij een even grote rol spelen. De voorstelling verschilt daarenboven iedere avond. De taalobjecten op de scène vormen niet alleen het decor, maar liggen ook aan de basis van het script.

Orla Barry is ook schaapsherderin en ze gebruikt haar kennis van de materialen en gebruiken van het Ierse platteland om bijzondere kunstwerken te maken. Door te spelen met de verschillende vormen van tekstproductie zoals poëzie, liedjes, monologen, interviews of speeches ontstaan er onverwachte verbanden tussen tekst, betekenis en performance.

Mountain zal tevens als installatie-werk deel uitmaken van de tentoonstelling  Contemporary Irish Art & Francis Bacon’s Studio in het Paleis voor Schone Kunsten (BOZAR) van Brussel in het kader van het Ierse Voorzitterschap van de Raad van de Europese Unie, van 28 feburari tot 19 mei 2013. Een aangepaste versie van de performance die in STUK tijdens het Playground festival in première te zien is, zal plaats vinden op de openingsavond van de tentoonstelling op 27 feburari 2013.

concept & tekst: orla barry performance & muziek: derrick devine, marcus lamb, einat tuchman. productie: stuk, playgroundfestival leuven productie management: ilse van essche commisie: cac brétigny – if i can’t dance amsterdam – stuk (playgroundfestival) leuven – tate modern londen; co-funded by the european union.

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Honoré d’O, Reporter, Festival Kanal, Bruxelles

Dans le cadre du Festival KANAL, à Bruxelles, ce week-end des 15 et 16 septembre, en coproduction avec le Wiels, Honoré d’O propose : Reporter

Imaginez un homme immobile sur un passage piéton. Dans sa main il tient un fil de pêche qui le relie au ciel, sans doute pour recevoir un message des régions inconnues. Comme d’habitude, Honoré d’O étire une observation visuelle jusqu’en dehors du cadre matériel et des certitudes objectives. L’humour situationniste renforce l’énigme.

description: a man standing still at the footpath holding a fish string in his hand, the string leads to the sky
ingredients: nylon string, air, person, patience, contact.

dimensions: footpath along the canal, distance in imagination, absolute proximity

informations : www.festivalKanal. be

Jeroen Van Bergen, Hep Taxi

C’est un des « Parallel Event » à Manifesta 09 :  le B32, une initiative d’artistes de Maastricht  organise des transport en taxi entre Maastricht et le charbonnage André Dumont à Genk où s’ouvre officiellement demain la neuvième édition de la biennale Manifesta, « The Deep of the modern ». C’est l’occasion de prendre un « Taxi détour » sous forme de performance, une série d’artistes et d’acteurs culturels ayant été invités à « customiser leur véhicule ».

Jeroen Van Bergen y participe. On croisera sur la route sa toilette modulaire.

Taxi Détour is an exceptional transportation service, providing a memorable travel between Maastricht (Central Station) and Genk (Waterschei) during the opening weeks of Manifesta 9. For its car park, art initiative B32 invited artists and cultural actors to construct their own vehicles.

Taxi Détour redefines the act of traveling between the two locations. Acting as a time capsule, in Taxi Détour motion in space becomes motion in time as well. During the travel relation between past and present becomes activated: stories, myths and anecdotes are told in a ready-made performance.
Sometimes truth – sometimes not, these stories heard in Taxi Détour are capturing the possible fallacy of memory, subjectivity of experience, history and its interpretations.

31 May – during Manifesta 9 professional and press preview
1 June – opening of Manifesta 9
2, 3, 8, 9, 10 June

Book your unique taxi ride via taxidetour@b32.org or call +31 (0) 68 48 21 797
Price: 10€ per person per ride/ 15€ retour

7 cars, more than 20 participating artists and art professionals

Jeroen van Bergen, Ilona van den Brekel & Lorna Buckley, Claudia Falutoiu, Veronique de Jong, Aniek Schiepers & Chantal Le Doux, Yvonne Klasen & Thilo Schmülgen, Lucas Kramer, Nina Grunenberg, Studio Oneindigheid (Charlotte Lagro,, Chaim van Luit, Guusje Sijbers, Jörg Theissen, Joep Vossebeld), Nathania Rubin, Arno Sanders

 

Suchan Kinoshita, Acte the presence, performance

SmallTalk is a series of lectures that take place at irregular intervals in the Atelier of the Flemish Government Architect. The contents of these lectures closely relate to the programme of the Team.

ACTE THE PRESENCE
Suchan Kinoshita

For the interior design of the Atelier the Team Vlaams Bouwmeester collaborated with visual artist Suchan Kinoshita (b. 1960, Tokyo – lives and works in Maastricht).

En passant: Scenario for a Passage is an especially for the Atelier devised new commission, inspired by the passage character of the place. Suchan Kinoshita’s intervention responds to the passage of time and the changing functions of the Atelier, taking into account the differences between day and night, between moments of activity and moments of rest.

En passant: Scenario for a Passage is a layered project that includes several elements. Two of them were realized at the opening of the Atelier. The first chapter of her script focuses the attention of the passerby on the interior of the Atelier through a composition for two voices and a light bulb. In the second component, a so-called ‘clock’, the individualized, subjective experience of time plays an important role. The third part, an installation that draws footsteps and other noises from the Ravensteingalerij into the Atelier space, will enter into force May 2012.

Following this new creation Suchan Kinoshita brings Acte de Présence, a performance in which the idea of the performance itself is central.

Atelier Bouwmeester
Ravensteingalerij 54 – 59, 1000 Brussels
On Tuesday, May 22, 2012 at 7 p.m.

Reservation required (only 50 seats) at:
bouwmeester@vlaanderen.be with reference SmallTalk 22/5

Jacques Lizène, Palais de Tokyo, revue de presse

– Dans le Journal des Arts, « Une « chaotique fécondité » préside à la réouverture du Palais de Tokyo ». Thomas Bizien arpente le Palais  et écrit :

22h30 Un groupe d’une dizaine de jeunes artistes dénudés s’enduisent mutuellement d’un liquide de couleur bleu opale. Meute transgenre, le groupe traverse les espaces, grinçant, ou étalant leurs corps aux pieds des visiteurs en guise de soumission. Daria de Beauvais, curatrice du palais depuis la première époque, regarde le spectacle avec émotion. Elle salue la présence des anciens directeurs, et affirme la continuité d’une programmation exigeante, tournée vers le dialogue avec les artistes.

23h00 Sous l’œil bienveillant de Michel François, Jacques Lizène, perruque en forme de crête dressée sur la tête, se promène tout sourire dans les méandres des sous-sols. Certaines œuvres du « petit maître liégeois de la médiocrité », mi guitare mi pioche, sont accrochées aux murs. A sa demande un trio joue Beethoven à l’envers. Pour l’art d’attitude, créer une forme c’est avant tout l’habiter.

23h30 L’ancienne salle principale de la cinémathèque française s’est transformée en salle de concert. Au dernier sous-sol, La Chatte inaugure le lieu avec la présentation de son second album. Boucles New Wave, guitare en cadence, le public semble apprécier. Des Djs viendront la nuit durant renouveler la set list.

– Joséphine Fournier en fait de même pour  L’Officiel. Elle note  à 18h04 :

18h04 : le sésame dévoilé, nous voilà à l’intérieur déjà bondé, 4 minutes après l’ouverture des portes. Toute la troupe d’habitués (galeristes, collectionneurs, couturiers…) joue de la coupette, pendant que les artistes déambulent, le regard aiguisé ! Ah les artistes, l’élément phare de cette soirée ! Nous croisons le premier, une perruque à longue mèche de gel relevé sur la tête. Il s’agit de Jacques Lizene, artiste Liégeois et inventeur de l’ « art nul » ! Je sens qu’il va nous intéresser, mais on en reparlera plus tard.

A 19h 32, elle découvre l’installation du Petit Maître :

19h32 : ah, c’est ici qu’on retrouve notre Jacques Lizene, toujours avec sa perruque mais surtout à côté de son œuvre. L’œuvre en question ? Un tas de pierres et de débris dans un gros sac en plastique épais avec un mot écrit à la va-vite au marqueur fluo: « Œuvre d’art, ne pas jeter ». Heureusement qu’il nous prévient !

– Sur le Site de Artnet, on découvrira, le film de Sven Kuffer et Alexandre Delvaux. Et bien évidemment l’installation du Petit Maître liégeois. Voir le film.

– Jacques Lizène était l’invité de Laurent Goumarre, en compagnie de Jean de Loisy, le président des lieux, Jean-Philippe Vassal, architecte, Vincent Ganivet, plasticien, l’écrivain Christine Angot, Gwénaël Morin et son théâtre permanent. Sur le site de France Culture, Jacques Lizène est présenté comme génie de « la médiocrité » et « petit maître de Bruges ». Magnifique, encore raté ! Réécouter l’émission

– Rue 89, titre « Le Palais de Tokyo abat ses murs pour l’art contemporain » et profite bien sûr des gravats de l’installation lizénienne pour illustrer son propos

– Arte a confié la couverture filmique de l’événement à Lech Kowalki
ARTE Creative se propose d’en faire partager l’expérience à travers le regard du grand cinéaste documentaire Lech Kowalski. Filmeur né, doté d’une grande expérience dans le filmage sur le vif de concerts et en milieu « difficile » il suivra le marathon de 30h pour proposer une vision singulière de cet évènement hors-normes. Celui-ci filmera bien sûr l’intervention de Jacques Lizène

– Guy Duplat, dans La Libre, pointe également la participation du Petit Maître liégeois et écrit :

Le nouveau Palais a été inauguré jeudi par Nicolas Sarkozy, lors de 24 h de performances et fêtes qui ont attiré le tout Paris « branché » (avec entre autres les hilarants concerts de musiques à l’envers du Liégeois Jacques Lizène, le génial « petit maître médiocre » comme il le dit !

Bref, comme dirait Jacques Lizène lui-même : « On ne s’est pas ennuyé un seul instant »

 

Entrouverture du Palais de Tokyo, Jacques Lizène, les images

Entrouverture au Palais de Tokyo. 30 heures non stop de performances. 12/13 avril 2012

Cadre d’instruments de musique modifiés, en remake 2012
Position pour une exposition virtuelle 193-1993, en remake 2012, Jacques Lizène expose dans le chantier du palais de Tokyo, avant sa réouverture. Vidéo. Son. Couleurs, 9 min. 2012 (production AVCAN). Vidéo projetée derrière un ts de gravats provenant du chantier du palais de Tokyo.
Pièce pour musique à l’envers, 1979 en remake 2012, Edaneres de Giwdul Navnevohteeb. Vidéo, son, couleurs, rushes 1 et 2, 36 min, 2012. (production AVCAN)

Avec la complicité de trois instruments à cordes, Alexandre Castro Balbi (violoncelle), Maxence Grimbert Barré (alto), Héloïse Schmitt (violon). et de l’ineffable Xavier Boussiron à la pédale wawa, Jacques Lizène interpréte une œuvre de musique à l’envers, nouvelle création intitulée « Edaneres » du compositeur Giwdul Navnevohteeb.

Réécouter Jacques Lizène sur France Culture :

Le RDV au Palais de Tokyo Jean de Loisy, Jean-Philippe Vassal, Christine Angot, Jacques Lizène, Vincent Ganivet, Gwénaël Morin.
Dans la présentation de l’émission, Jacques Lizène devient : « génie de « la médiocrité » et « petit maître de Bruges ». Magnifique ! Encore raté !