La participation de la galerie à Paris Photo s’inscrit dans les projets PRISMES de la foire. Prismes propose une immersion dans des œuvres monumentales qu’ils s’agisse de séries exceptionnelles ou d’installations immersives. Aglaia Konrad a choisi de d’exposer Projekt : Skulptur, une installation qui teste les frontières entre photographie, architecture et sculpture.
The gallery’s participation in Paris Photo is part of the fair’s PRISMES projects. Prismes offers an opportunity to immerse oneself in monumental works, whether exceptional series or immersive installations. Aglaia Konrad has chosen to exhibit Projekt: Skulptur, an installation that tests the boundaries between photography, architecture and sculpture.
Les films et les photos d’Aglaia Konrad (1960, Salzbourg) ont pour sujet l’architecture et l’espace urbain. Les prises de vue aériennes, les vues de rues et les coupes angulaires de l’environnement bâti des villes métropolitaines soulignent l’impact physique et psychologique des façades principalement modernistes, des immeubles d’habitation en béton, des quartiers périphériques, des chantiers navals et des non-espaces génériques tels que les aéroports, les routes et d’autres infrastructures. Ses observations minutieuses de la métropole vide exposent simultanément les couches économiques, historiques et sociales d’une société mondialisée. Une grande partie de son œuvre consiste en des installations in situ de tirages photographiques à grande échelle collés directement sur du verre ou des murs, créant ainsi une tension entre les espaces décrits dans ses images photographiques et l’espace physique de l’architecture de l’exposition – une stratégie qui est au cœur de sa pratique artistique. La géométrie monumentale de ses montages, de ses grilles et de ses interventions spatiales amplifie en outre la nature abstraite de ses photos. Chaque présentation, que ce soit dans un espace d’exposition ou dans l’un de ses livres d’artiste, réinterprète des sélections de ses prodigieuses archives, témoignant d’un amour pour les listes systématiques et les collections, en particulier pour l’alphabet et les atlas. Ces photographies, prises par Aglaia Konrad entre 2010 et 2017 dans des musées à travers l’Europe, partagent un intérêt pour l’« architecture sculpturale ». L’attention qu’elle porte à la présentation spatiale de la sculpture lui permet de faire un choix subjectif illimité. (catalogue Gent (B), The Photographic I – Other Pictures)
The films and photos of Aglaia Konrad (1960, Salzburg) take architecture and the urban space as their subject matter. Aerial shots, street views and angular cut-outs of the built environment in metropolitan cities emphasize the physical and psychological impact of mostly modernist façades, concrete housing blocks, peripheral neighbourhoods, shipyards and generic non-spaces such as airports, roadways and other infrastructure. Her keen observations of the empty metropolis simultaneously expose the economic, historical and social layers of a globalized society. A major part of her oeuvre consists of in situ installations of large-scale photographic prints stuck directly onto glass or walls, thus creating tension between the spaces depicted in her photographic images and the physical space of the exhibition architecture – a strategy that lies at the heart of her artistic practice. The monumental geometry of her montages, grids and spatial interventions, moreover, amplifies the abstract nature of her photo stills. Every presentation, whether in an exhibition space or in one of her artists’ books, reinterprets selections from her prodigious archive, displaying a love of systematic lists and collections, particularly for the alphabet and atlases. These photographs, taken by Aglaia Konrad between 2010 and 2017 in museums throughout Europe, share an interest in ‘sculptural architecture’. Her focus on the spatial display of sculpture allowed for an unrestricted subjective choice. (catalogue Gent (B), The Photographic I – Other Pictures)
Aglaia Konrad a rassemblé dans la publication Schaubuch Skulptur (Looking at sculpture) un ensemble de photographies de sculptures faites entre 2010 et 2017 dans un certain nombre de musées européens. Aglaia Konrad se concentre ici sur la présentation spatiale de la sculpture. Cette approche lui permet, ainsi qu’au spectateur, de lire ces scènes et les objets représentés avec une liberté illimitée en termes d’interprétation subjective. (Roma Publications et MONOLITH production, 2017)
In the publication Schaubuch Skulptur (Looking at sculpture), Aglaia Konrad has brought together a collection of photographs of sculptures made between 2010 and 2017 in a number of European museums. Here, Aglaia Konrad focuses on the spatial presentation of sculpture. This approach allows her, and the viewer, to read these scenes and the objects represented with unlimited freedom in terms of subjective interpretation. (Roma Publications and MONOLITH production, 2017)
Le solo show d’Aglaia Konrad s’inscrit dans le parcours ELLES x PARIS PHOTOS, un programme dédié aux femmes photographes, soutenu par le ministère de la Culture et le groupe Kering. Le parcours Elles × Paris Photo, qui met à l’honneur le travail de femmes photographes, est cette année curaté par Raphaëlle Stopin, directrice du Centre photographique Rouen Normandie et ancienne directrice du festival de Hyères. Dans ce parcours, quatre galeries ont été distinguées et soutenues par Kering, dont la galerie Nadja Vilenne.
Aglaia Konrad’s solo show is part of ELLES x PARIS PHOTOS, a programme dedicated to women photographers, supported by the French Ministry of Culture and the Kering Group. The Elles × Paris Photo programme, which showcases the work of women photographers, is curated this year by Raphaëlle Stopin, director of the Centre photographique Rouen Normandie and former director of the Hyères festival. Four galleries, including Nadja Vilenne, have been singled out for support by Kering.