DESIGN OF THE CITIES I – Antoine LAFRERY – N° 2. Par Edmund N. Bacon. Publié par Thames & Hudson Ltd, Londres 1967. Édition révisée en livre de poche, 1978. La planche de la page 136 indique : … La célèbre gravure d’Antoine Lafréry de 1575, reproduite ci-dessous… Et sous la gravure, on peut lire : Le Sette Chiese di Roma. Il s’agit d’une carte de Rome à l’époque de Gregoria XIII (1502-1585). Comme dans les images 1 et 4, les cartes sont orientées à l’envers par rapport à nos plans contemporains, c’est-à-dire que le sud est le nord et vice versa. Ce livre est également emprunté à la collection de M. Patrick Van Caeckenberghe de Gand. Dimensions : (h) 161 mm. x (l) 201 mm. Inv. nr. 32. N° de la photographie : P. 8-4.
NICOLAS POUSSIN – Moïse sauvé des eaux. N° 6 Le Monde des Grands Musées – Le Louvre (2) No. 21. Publication Hachette, Filipacchi., Mensuel, 1970. Collection personnelle. À la page 29, on peut lire : Moïse sauvé des eaux ; 85 x 121 cm., peinture de Nicolas Poussin, peintre français. Nicolas Poussin (1593-1665), mort à Rome, est le créateur du paysage idéal. À partir de 1624, il travaille à Rome, où il est principalement influencé par Raphaël, Domenichino, Reni et Titien. Son influence est particulièrement perceptible dans l’œuvre de G. de Lairesse et de G. Dughet (également appelé Gaspard Poussin). Comme Poussin peignait habituellement des paysages idéalisés dans lesquels toutes les parties sont parfaitement composées et forment un tout équilibré, nous pouvons considérer la pyramide représentée ici comme une fantaisie. Le Tevere (Tibre) qui est apparemment proche, coule en en réalité à plus de un km. de distance. Dimensions : (h) 173 mm. x (l) 242 mm. Inv. nr. 31. Photographie n° P. 8 -3.
WEENIX, Jan Baptiste COLLECTION WALLACE, Londres – N° 8 Catalogues – Photos et dessins (Illustrations). Sixième édition, Londres, 1970. Collection personnelle. Jan Baptist Weenix (1621-1663), était un peintre et graveur néerlandais, élève de A. Bloemaert, J. Micker et N. Moeyaert à Amsterdam. Il a travaillé de 1642 à 1646 pour le cardinal Pamfili à Rome (le futur pape Innocent X). Par la suite, il a vécu à Amsterdam et à Utrecht, où l’on peut admirer ses œuvres. Tout comme Poussin et d’autres, il s’agit d’un paysage idéalisé et il est peu question de réalisme. À la page 204, planche 117, nous lisons : Une scène de côte avec des ruines classiques, par J. B. Weenix. Nous apprenons également que l’œuvre a été créée après 1660. Dimensions : (h) 88 mm. x (l) 112 mm. Inv. nr. 33. Photographie n° : P.7-1.
CANALETTO Winkler Prince. No. 9 Encyclopédie générale, partie V, page 458. Cinquième impression, 1933, éditeur Elsevier, Amsterdam. Collection personnelle. Dans la partie V nous voyons à la p. 458 la gravure de Canaletto (en réalité Giovanni Antonio CANALE), né en 1697 et mort en 1768, peintre italien et élève de son père Bernardo da Canal. A visité Rome et s’est installé à Venise. Entre 1748 et 1755, il a séjourné en Angleterre. Le sous-titre de l’estampe est La colonne solitaire. L’estampe est probablement, comme il était habituel à l’époque, plus une fantaisie qu’une représentation fidèle (voir Poussin, Guardi et autres). Dans le volume IV, p. 749 de la même encyclopédie, nous lisons : … Cestius, Pyramide de, le monument funéraire de Gaius Cestius Epulo, de l’époque de l’empereur Auguste, situé près de la Porta Sao Paolo à Rome. À l’origine, le monument était situé le long de la Via Ostiensis, mais lors de la construction du mur de la ville de Rome sous l’empereur Aurelius (270-275), il a été intégré au mur et ainsi préservé. Le monument est constitué d’un piédestal en pierre calcaire (travertin) et d’une pyramide, de 30 m. de large et 37 m. de haut de chaque côté, en brique doublée de marbre. L’inscription désigne la personne pour laquelle le monument a été érigé et énumère ses descendants ; on ne sait pas quel était son lien de parenté avec les autres membres de la famille de Cestius, qui sont mentionnés ici. A l’intérieur du monument se trouve la chambre funéraire, couverte par des voûtes en berceau (6m. de long, 4m. de large et 5m. de haut), sur les murs se trouvaient des peintures, représentant des figures féminines ; elles sont maintenant entièrement effacées, mais connues par d’anciennes gravures sur cuivre. Dimensions : (h) 59 mm. x (l) 93 mm. Inv. nr. 30. Photo N° P.4-4.
GIOVANNI BATTISTA PIRANESI. (1720-1778) – N°10 Gravures, eaux-fortes et dessins, par Roseline Bacon. Éditeur : A. Landsheff, Amsterdam, 1974. Traduction et édition en néerlandais par J. Tuin. ISBN 9062100201. p. 150 impression 1755, 38 x 55 cm. n°745. Collection personnelle. Piranèse, architecte et graveur vénitien, a vécu à Rome à partir de 1740. Ses travaux sont conservés au Département des Manuscrits de la Bibliothèque nationale à Paris. Il existe également 33 dessins à l’université Columbia de New York, aux États-Unis, et dans le Cabinet des Estampes de la Bibliothèque nationale de Paris. Dans le texte, on lit que de ses contemporains (E. Petitot, C. Bellicard, M.A. Challês, Clérisseau, L. Pêcheux, e.a.) possèdent aussi des dessins. Dimensions (h) 201 mm. x (l) 269 mm. Inv. n° 41. Photographie : P.2 6-7
VIEWS OF ROME THEN AND NOW – PIRANESI – Nr.12 Gravures de Giovanni Batttista Piranesi (1720-78), photographies correspondantes et texte de Herschel Levit. Dover Publications Inc., N.Y., USA, 1976. ISBN. 0486233391. Collection personnelle Planche 9a. Gravure : Vue de la pyramide de C. Cestio, sous-titrée : Vue de la pyramide de C. Cestio, située au-dessus de l’ancienne Via Ostiense, aujourd’hui appelée San Paolo. Le côté qui donne sur la route vers l’est est la façade principale. 1) Les murs de Rome, qui sont joints aux côtés de la pyramide, ont été prolongés jusqu’à ce tombeau par l’empereur Aurélien, puis rétablis ici à une époque ultérieure. 2. Porta Osteiensa appelée aujourd’hui de San Paolo. Sous-titré : Piranesi, architecte, l’a dessiné. La planche est une page du volume : ‘Le Anticchità Romane di Giambatista Piranesi, Architetto Veneziano ; Tomo Terzo, contente gli Avanzi de Monument, Sepolcrali di Roma e dell’Agro Romano’. Les dimensions réelles sont : 39,8 x 59,7 cm, nr. F.332. Plus loin, nous apprenons : D’après l’Antichita Romano de 1759. Ce monument funéraire du préteur (juge) Caius Cestius, érigé avant sa mort en 12 avant J.-C., reflète le nouvel intérêt de Rome pour l’Égypte, qu’elle venait d’acquérir comme nouvelle province. La pyramide est construite avec la solidité habituelle des matériaux romains, brique et mortier à l’intérieur, un parement de grands blocs de marbre. L’inscription que Piranèse a placée sur la face orientale de la pyramide se trouve en réalité sur le côté opposé. Presque trois siècles après l’érection de la pyramide, l’empereur Aurélien entreprit la construction des murs et des fortifications autour de la ville pour la protéger de la menace d’invasion des Goths. La porte à droite et le chemin menant à la pyramide font partie de ces fameux murs, dont une grande partie existe encore. La porte, qui donnait accès à la route menant au port romain d’Ostie sur la Méditerranée, était appelée porta Ostiensis ; elle est aujourd’hui appelée Porta San Paolo. La route a cependant retrouvé son ancien titre de Via Ostiense dans les années 1930. La porte a été reconstruite au sixième siècle par le général byzantin Belisarius. Depuis lors, la pyramide, les murs et la porte ont été menacés de destruction à plusieurs reprises, la dernière fois pendant la Seconde Guerre mondiale par les bombardiers alliés, mais ils ont tous remarquablement survécu. Format : (h) 216 x (l) 342 mm. Inv. n° 49. Photo n° P.2.1-3.
GRAVURE – BENAZECH & LECATELLY – N° 13 Dédié à : Pyramide de Cextius ; à Monsieur de Sartine, Chevalier, Conseiller d’Etat, Luiténant – General de Police de Paris et Directeur – Géneral de la Librairie de France. d’Apres le tableau original de Lecatelly du cabinet de Mr. l’Abbé Reynoird et se vend à Paris chez Basan et Poignat, Mds. d’ Estampes, Paris. Acheté chez un antiquaire de Gand en 1982 par l’intermédiaire de M. Robert Clique de Gand. Collection personnelle. La pyramide est sur la droite. Nous voyons une végétation luxuriante avec, au premier plan, un arbre rongé par les intempéries au bord d’un puits. Autour d’elle, quelques restaurations de constructions romaines sont éparpillées. Il y a aussi un berger avec son troupeau, sur le bord du puits, un homme qui parle à des femmes et enfin un cavalier avec une lance en face de quelques personnages debout, assis et couchés. Datant vraisemblablement de la période postérieure à Piranèse ? Dimensions : (h) 42 mm x (l) 520 mm. Inv. nr : 42. Photo nr : P10-1
GRAVURE – L. RIOCIARDELLI – N°17 Arch. Disegno e Incise. Acheté aux enchères publiques à Gand en 1982. Collection personnelle. Le sous-titre indique : Le Mura di Nicolo IV ( ?) ai Sepolcri degl’ Inglesi. (cimetière anglais ou protestant). La gravure représente le cimetière protestant avec la pyramide de Cestius à l’arrière. Entre les pierres tombales, nous voyons des silhouettes qui déambulent. À en juger par les vêtements, la gravure pourrait être datée d’environ 1812. Les chapeaux hauts, les bottes à revers et la redingote pour les hommes ; la casaque blanche décorée de rubans et de nœuds, la longue robe blanche ornée de volants brodés pour les dames, l’indiquent. Dimensions : (h) 253 mm. x (l) 324 mm. Inv. n° 34. Photographie n° : P.13-1.
GOETHE – N° 18 Les Grands de tous les Temps. Edition Dargaud, Neuilly-sur-Seine (F), 1971. Texte de V. Gibelli, adapté par J.M. Charlier. Copyr. 1966, Arnoldo Mondadori, Imprimé en Italie. Collection personnelle (1977) En marge des illustrations de la page 59, on peut lire : … Plus bas, la pyramide de Cestius, dans un remarquable dessin de Goëthe… Il s’agit d’une reproduction en noir et blanc d’un dessin au lavis ou aquarelle. Nous avons clairement affaire à une interprétation très libre, ni la forme ni l’environnement ne correspondent à la réalité. Dimensions : (h) 90 mm. x (l) 124 mm. Inv. nr. 27. Photographie n° P.1.4-5.
RICORDO DI ROMA – N° 23. 32 Vedute Parte Secunda., Edit. Ris. A. Scrocchi, Roma. Collection personnelle. Livret touristique dépliant avec médaillon décoré en bleu et or montrant le pont de San Angelo et le château des anges. L’image de la pyramide est imprimée sur du papier rose. Nous remarquons une charrette devant la maison à droite, un terrain vague et le sommet de la pyramide légèrement endommagé. (Image identique aux n° 31 et 34). Au dos de l’image, on peut lire le texte suivant en quatre langues, dont ici le français : … Pyramide de Cajo Cestio. Cette pyramide fut érigée pour satisfaire un désir exprimé dans le testament de Cajo Cestio, et elle est sa sépulture. Elle est entièrement revêtue de plaques de marbre et a été restaurée en 1633 (Bélisaire). Tout près d’ici commençait la rue qui conduisait au port d’Ostie. Cependant plus tard elle prit le nom St. Paul, car elle était tout près de la Basilique du même nom. Dimensions : (h) 91 mm. x (l) 141 mm. Inv. nr. 24. Photographie n° P.7-2.
RICORDO DI ROMA – N° 23. 32 Vedute Parte Secunda. Edit. Ris. A. Scrocchi, Roma. Collection personnelle. Livret touristique dépliant avec médaillon décoré en bleu et or montrant le pont de San Angelo et le château des anges. L’image de la pyramide est imprimée sur du papier rose. Nous remarquons une charrette devant la maison à droite, un terrain vague et le sommet de la pyramide légèrement endommagé. (Image identique aux n° 31 et 34). Au dos de l’image, on peut lire le texte suivant en quatre langues, dont ici le français : … Pyramide de Cajo Cestio. Cette pyramide fut érigée pour satisfaire un désire exprimé dans le testament de Cajo Cestio, et elle est sa sépulture. Elle est entièrement revêtue de plaques de marbre et a été restaurée en 1633 (Bélisaire). Tout près d’ici commençait la rue qui conduisait au port d’Ostie. Cependant plus tard elle prit le nom St. Paul, car elle était tout près de la Basilique du même nom. Dimensions : (h) 91 mm. x (l) 141 mm. Inv. nr. 24. Photographie n° P.7-2.
CARTE POSTALE ( IV ) 1900. N° 28 Trouvé sur le marché aux puces de Gand, en août 1983. Collection personnelle. La photo, en monochrome gris-vert, montre la pyramide et la Porta Sao Paolo. En haut à droite se trouve un sceau imprimé en or avec le texte : MDCCC Vivit Regnat Imperat, en bas Roma – Piramide di Caio Cestio e Porta S.P. Le texte manuscrit autour : Réverend Monsieur le Doyen Laisser-moi Vous souhaitez une bonne et heureuse fête et un Salutaire Commencement du Siècle. Le temps fait encore assez beau ici. La ville a repris … calme passé au grand regret des Romains qui ont largement profité de cette affluence. Léonard ! ! Agrée Mr. le Doyen l’expression de mes sentiments respecteux. Votre dévoué en J. Chr. Em. Jaristeus. Au recto, on peut lire : Rév. Monsieur de Gryse, Curé-Doyen de St. Martin, Courtrai, Flandre Occidentale, Belgique. Egalement un texte imprimé : Comité Int. pour l’émission des Cartes Postales Commémoratives à l’occasion de l’année Sainte 1900 Rome ; et F.111 Armani .111 Benzo – Genova. Un timbre : Dicci Cent 10. Deux timbres : Roma 3 – 2.00 – 16 et Anvers 2 – janv. 9-10-01. (Même image que 26 & 28). Dimensions : (h) 90 mm. x (l) 140 mm. Inv. nr. 19. Photographie n° P.6-2.
ROME SON ART ET SON ASPECT (II) – No. 29 Henri Guerlin (identique au n° 35). Collection personnelle. Dans ce volume, il y a deux représentations de la pyramide (35). Nous voyons ici, devant la Porta S. Paolo, un homme, un une charette à bras. Deux autres personnages vêtus de blanc se tiennent non loin d’un tas de pierres. Le point de vue est plutôt inhabituel, car l’image a dû être prise entre le portail et la maison (démolie avant 1900 ?), peut-être depuis l’emplacement de la maison démolie ? Sous-titre sur l’image : Porte Saint-Paul et Pyramide de Cestius. Dimensions (h) 199 mm. x (l) 140 mm. Inv. nr . 44. Photographie n° P. 15-1.
ROME L’ANTIQUE I. – N° 30 Les villes d’art célèbres, par Emile Bertaux. Edition H. Lauwens, 1907; deuxième edit, illustrée de 136 gravures et accompagnée d’un plan.. Paris, Librairie Renouard. Collection personnelle. (Idem que le n° 31). La reproduction photographique en noir et blanc de la page 91 porte le sous-titre : Mausolée de Gaius Cestius et a été prise au cimetière protestant. Nous voyons une meule de foin, des tombes et quelques cyprès. Le texte de la page précédente se lit comme suit : Une tombe de pharaon, recouverte de marbre et mesurant dix-sept mètres de haut, a été élevée en 12 avant Jésus-Christ. À la mémoire d’un certain Gaïus Cestius. D’un côté, cette pyramide a été engagée dans l’enceinte d’ Aurélien ; de l’autre elle domine les cyprès du cimetière des protestants … Le même cliché a servi pour le livre d’Eugen Petersen Vom Alten Rom (n° 32). Dimensions : (h) 91 mm. x (l) 123 mm. Inv. nr. 16. Photographie n° P.3.6-8.
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