La Mer
Sur une table se trouve une impression, négligemment déroulée, d’une chromolithographie du peintre de marines allemand Carl Wilhelm Hugo Schnars-Alquist. Une marine sans bateaux – tout à fait exceptionnel au XIXe siècle. Reste à deviner la raison de leur absence. La chromo est accompagnée d’aquarelles et d’un extrait de texte tiré du recueil La Peinture hollandaise et autres écrits sur l’Art de Paul Claudel, qui accentue le caractère inquiétant de la mer déchaînée dans le tableau. « Deux autres salles s’organisent autour d’un élémént-clef de l’oeuvre de Mesmaeker : la mer, écrit Colette Dubois dans Flux News. Elles prolongent et enrichissent ainsi la très belle exposition Enkel Zicht Naar West, Naar Zee présentée au CC Strombeek il y a quelques mois. A côté de deux oeuvres qui réfèrent à une navigation vers l’infini – L’androgyne et Les Antipodes – et de délicats petits dessins, on découvre une des plus belles pièces de l’exposition titrée tout simplement La Mer. Cette association d’une chromolithographie maintenue par des petits blocs de marbre, d’un dessin, d’un texte et d’une gravure recèle toute la poésie du travail de l’artiste ».
Carnets de Bateaux
Ces 14 aquarelles de 1978 évoquent avec subtilité la mer et les petites embarcations qui incarnent tantôt la menace, tantôt la beauté.
1+2+3
1+2+3 est une esquisse à l’encre sur papier calque en trois parties. Jacqueline Mesmaeker y montre la mer comme un entrelacement de vagues, entre lesquelles naviguent des bateaux détachés, à peine visibles. Une allusion tragique aux migrants morts en mer.
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