Archives mensuelles : juin 2016

Jacques Lizène, Fondu Enchaîné, Saint Jean de Luz

Jacques Lizène participe à Fondu Enchaîné à Saint Jean de Luz (F). Du 11 juin au 21 août 2016

Jacques Lizène

Interruption de lumière.
1971, NB, sans son, 8 mm, projet vidéo transféré sur DVD, 3’39. Ed. Yellow.
La caméra filme en plan fixe la prise électrique du projecteur qui éclaire le lieu de tournage. Après un très long moment, une main se glisse dans le champ et retire la prise de courant. Noir. Le générique sur panneau, tapé sur une Remington portative précise : « L’auteur n’apprécie pas vraiment son film. S’il l’a réalisé c’est parce qu’il se méprise un peu de temps en temps… (peut-être) ». Lizène ajoute aujourd’hui que les points de suspension sont céliniens et le (peut-être) référence à Beckett.

À propos de la lumière* et de l’obscurité, entre le clair et le sombre, la nuit et le jour, le positif et le négatif.

Plus de 80 oeuvres de la collection du Frac Aquitaine, sélectionnées en raison des liens qu’elles entretiennent avec la lumière, sont accueillies pour la première fois dans la ville de Saint-Jean-de-Luz au Pays basque. Entre ombre et lumière, elles donnent à voir des éclairages sans certitudes sur la réalité contemporaine.

Avec les oeuvres de Dove Allouche, Sylvie Auvray, Mattia Bonetti, Céleste Boursier-Mougenot, Ulla von Brandenburg, Georges Bru, Harry Callahan, Hervé Coqueret, Alexandre Delay, Raymond Depardon, Bernard Descamps, Nicolas Descottes, Jean Dieuzaide, Ralph Gibson, Jan Groover, Kiuston Hallé, Jane Harris, Ann Veronica Janssens, Kaiser Kraft, André Kertész, François Kollar, Jean-Marc Lacabe, Rainier Lericolais, O. Winston Link, Jacques Lizène, Pierre Mercier, Joachim Mogarra, Gilles Mora, Claude Nori, Nam June Paik, Bernard Plossu, Chantal Raguet, Maryvonne Rocher-Gilotte, Jérôme Schlomoff, David Seidner, Cindy Sherman, Josef Sudek, Deborah Turbeville, Didier Vermeiren, Willy Zielke

Commissariat : Cécile Cano, Tropismes, et Karen Tanguy, Frac Aquitaine

Dans le cadre de l’Année internationale de la Lumière
Fondu enchaîné s’inscrit dans le programme d’expositions Lumière(s) organisé au Frac Aquitaine, au Château de Cadillac, à la Villa Ducontenia & Rotonde à Saint-Jean-de-Luz, et complété de la Fiction à l’oeuvre Mémorial pavillonaire (sortie sept 2016) d’Éric Chauvier écrite à partir de l’oeuvre Respublica de Nicolas Milhé (coédition Frac Aquitaine et confluences).

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Benjamin Monti, La nécessité de répétition, les images (6) et revue de presse

Benjamin Monti

Benjamin Monti

Benjamin Monti

Benjamin Monti
Sans titre (de la série Perspecta)
Encre de chine sur formulaire millimétré, 29,7 x 21 cm 2011

Benjamin Monti

Benjamin Monti
Sans titre
Technique mixte sur papier, 29,7 x 21 cm 2012

Benjamin Monti

Benjamin Monti

Benjamin Monti
Sans titre (de la série Perspecta)
Encre de chine sur formulaire millimétré, 29,7 x 21 cm 2015

Benjamin Monti

Benjamin Monti

Benjamin Monti
Sans titre
Encre de chine sur carte perforée de la « Courage-Organisation SA » 21 x 14,7 cm 2015

Benjamin Monti

Benjamin Monti
Sans titre
Encre de chine sur carte perforée de la « Courage-Organisation SA » 21 x 14,7 cm 20 mai 2015

Dans Marie Claire Belgique :

Marie-Claire

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Valérie Sonnier, Rose 1876-1878, Mac Val & Roseraie du Val de Marne

Depuis 1983, une estampe est créée chaque année pour la Roseraie du Val-de-Marne constituée de plus de 13.000 rosiers comprenant 3.200 variétés de roses dont un conservatoire de roses anciennes.
Après Carole Benzakin, Jean Luc Verna, Martine Alballea, Patrick Tosani ou Stéphane Calais, C’est Valérie Sonnier qui a été sélectionnée pour éditer l’estampe de l’année.

Valérie Sonnier

Valérie Sonnier (née en 1967 à Boulogne-Billancourt, vit et travaille à Paris). Diplômée de l’Ecole des beaux-arts de Paris, où elle enseigne le dessin et la morphologie depuis 2003, elle a également suivi le séminaire de Jeff Wall à l’Université de British Columbia à Vancouver pendant la dernière année de son cursus. A travers le dessin, la peinture, la photographie et la vidéo, elle tisse des liens entre ses souvenirs intimes et la mémoire collective de l’enfance, pour aborder les notions de présence, d’absence ou d’apparitions fantomatiques. Elle dessine en particulier sur des cahiers de comptabilité, marquant ainsi le décompte du temps qui passe. Ses dessins investissent des formats monumentaux ou minuscules.
Pour la commande d’estampe du conseil départemental du Val-de-Marne, Valérie Sonnier réalise, Rose, 1876-1878 dont le titre évoque la fille de Jules Gravereaux qui a fondé la Roseraie en mémoire de cette petite « Rose » qui aura vécu deux ans.
L’artiste a travaillé en pensant à elle, poursuivant son obsession des fantômes, de la mémoire du passé, des souvenirs qui restent, de ceux qui disparaissent.
Pour le dessin qui a servi à la réalisation de l’estampe, elle s’est inspirée d’une image d’archive de la Roseraie et y a ajouté une photo de sa grand-mère (elle semble avoir l’âge de la petite Rose sur cette photo), mêlant leurs histoires, avec comme lien les roses, celles aussi du jardin de sa grand-mère qu’elle avait peintes dans une série intitulée « Vous pouviez tout prendre chez moi sauf mes roses », titre emprunté à « La Belle et la Bête » de Jean Cocteau. _ Sur le dessin tout en nuances de gris, apparaît une rosier grimpant bleuté, renvoyant à la quête du Graal des rosiéristes pour tenter d’obtenir une rose bleue, couleur n’existant pas dans la nature. La colonne tronquée sur laquelle est assise la grand-mère de l’artiste renvoie à la colonne dessinée, accentuant le parallèle entre mémoires individuelle et collective, archives personnelles et publiques.

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Olivier Foulon, Jacqueline Mesmaeker, Raphaël Van Lerberghe, Le jeu de l’oie, (SIC), Bruxelles, les images

Le jeu de l’oie
(De 1 à 6 joueurs / 10 ans et +)
(SIC), Bruxelles. 22.05 > 05.06. 2016

Le jeu de l'oie

le jeu de l'oie

Olivier Foulon

(au centre de l’image)
Olivier Foulon
Stehimbiss #09, 2012

Le jeu de l'oie

Jacqueline Mesmaeker

Jacqueline Mesmaeker
Tracés (lunes), 1993

Jacqueline Mesmaeker

Jacqueline Mesmaeker
Sans titre, 2009

le jeu de l'oie

le jeu de l'oie

Raphaël Van Lerberghe

Raphaël Van Lerberghe

Raphaël Van Lerberghe
Le jeu de bague (installation), 252 x 29,7 cm, 2008.
détails

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Tokonoma III, Museum M, Leuven, les images

Dans le cadre de l’exposition Aglaia Konrad, From A to K :
Tokonoma III, Museum M, Leuven
Suchan Kinoshita, Olivier Foulon, Jörg Franzbecker, Kris Kimpe, Aglaia Konrad, Willem Oorebeek, Eran Schaerf et Walter Swennen

Tokonoma

Tokonoma

Tokonoma

Tokonoma

Tokonoma

Tokonoma

Tokonoma

Tokonoma

Tokonoma

Tokonoma

Tokonoma

Tokonoma

Tokonoma

Tokonoma

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Tokonoma III, Museum M, Leuven, un concept de Suchan Kinoshita

Dans le cadre de l’exposition From A to K d’Aglaia Konrad au Museum M Leuven, un nouvel état de l’oeuvre processuelle et collaborative Tokonoma. Avec les collaborations de : Suchan Kinoshita, Aglaia Konrad, Willem Oorebeek, Eran Schaerf, Olivier Foulon, Walter Swennen, Kris Kimpe, Joerg Franzbecker. And guests

Tokonoma I
Galerie Nadja Vilenne, Liège, 05 > 09. 2012
Dans le cadre de Manifesta 2012

Tokonoma

Tokonoma

Tokonoma II
Ludlow 38, Goethe Institut New-York, 05 > 06. 2014

Tokonoma

Tokonoma

A tokonoma is a built-in recessed space in a traditional Japanese room in which items are displayed for artistic appreciation. Derived from the concept of the personal Buddhist altar, it has become a standard domestic feature with a decorative purpose. One only enters this space in order to change the display following a strict etiquette. Toko literally means « raised floor » or « bed », while ma describes the gap, space, or pause between two structural parts. A tokonoma is not created by compositional elements, but rather refers to one’s consciousness of place and awareness of form and non-form. It creates an experiential space emphasizing the interval, the in-between.

Suchan Kinoshita has been using her ongoing, continuously changing series Tokonoma to open similar in-between spaces of thought between the practices of different collaborators since 2012. Tokonoma functions as an open score to be performed by and negotiated with invited interpreters. The only preconditions of the Tokonoma are a set of fragile architectural elements, composed of a diagonal line that is supported by vertical planes. Together, these form an open structure of intervals to be punctuated by works chosen by the respective contributors. This installational setting facilitates a negotiation of the given conditions and positions, while challenging the status and manifestations of artistic media via various transitions: from sculpture to installation, to gesture, to presence and participation. Tokonoma thus opens a microcosm of inquiry into who, where, how, and what is being negotiated while on view—a microcosm for the investigation of how to confront the various realities and materialities of artwork, how to compose its different aspects, and finally of how to present individual works without granting one more importance than the other.

Tokonoma operates as an archive as well as an exhibition, bringing together varying working methods, processes, and works. Beside the notion of collaboration, it allows an approach towards performativity and the timeline of a show beyond singular events. Influenced by her study of musical composition, Suchan Kinoshita has been concerned with the possibilities of integrating time as a structural part of a total entity throughout her career. In relation to other artistic strategies and interpreters, she uses Tokonoma to destabilize claims for completeness via a structural embrace of transformation and change within the course of the presentation.

Tokonoma III
Museum M, Leuven, 05 > 09. 2016
Dans le cadre de l’exposition Aglaia Konrad, From A to K.

Tokonoma

Tokonoma

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Raphaël Van Lerberghe, Marie Zolamian, vernissages le 11 juin, à 19h

La galerie Nadja Vilenne a le plaisir de vous inviter au vernissage des expositions :

Marie Zolamian
MEMENTO

Marie Zolamian

et :

Raphaël Van Lerberghe

Raphaël Van Lerberghe

le samedi 11 juin à partir de 19h.
Les expositions sont accessibles du 12 juin au 9 juillet
Je. Ve. Sa. de 14 à 18h et sur RV du 1 au 9 juillet.

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Aglaia Konrad, From A to K, Museum M, Leuven (8)

Aglaia Konrad

Aglaia Konrad
Shaping Stones, 2016
25 tirages NB marouflés

Aglaia Konrad

Shaping Stones = architecture = nature = building = concrete = rock= sculpture = elemental = brutalist = Carrara = cast = part = whole = naked = crude = lost = seen = abandoned = dependent = made = helpless = still = distant = order = real = formal = monumental = appear = disappear = death = immortal = grey = weight = invisible = gravity = dumb = form = image = ugly = simple = hyper local = everywhere = perfect = complex = done

Aglaia Konrad

(…) This nearly indexical trace, like the cast concrete in Das Haus, is also reminiscent of the practice of documenting significant stones, which were traditionally engraved, and only later photographed. The custom of preserving, and disseminating, the knowledge of famous stones has a long history, which Konrad refers to in her use of the term Lapidarium. Many famous or interesting stones are documented in images, and Konrad’s photographs of staircases, canopies, facades, and bridges in Shaping Stones (2008) suggest this family. In their monolithic – the word literally means single stone- and almost head-like quality, the images remind us of the work of Dubuffet in France, or of Eduardo Paolozzi and William Turnbull in Britain, whose « head » images lie similarly between impression and imprint, portraiture and documentation. The stone is something apparently « primary, » its authoritative and almost natural character compellingly caught in black-and-white, each monolith another portrait.

In Shaping Stones, Konrad juxtaposes found architecture with authored architecture, and modern with ancient. We see anonymous buildings-in Lithuania, Mexico City, Hong Kong, and elsewhere-set alongside buildings by such well-known authors as Bloc, Gillet, Hans Hollein, Parent and Virilio, James Stirling and Fritz Wotruba. And we see as well ancient stone structures- in Avebury, Vienna, or Sardinia-juxtaposed to modern excavations of Carrara. This approach has much in common with that of inter-war modernism, as it forges links between the ancient and the modern, and asserts them through a democratization of the means: black-and-white photography and large-scale printing. The inside-out and back-to front quality of these photos, bath in terms of their indexical and their temporal nature, is shared with all engravings and lithographs, whether etched in metal or indeed drawn on stone. Konrad’s photography plays with notions of « original » and « index, » « nature » and « culture, » with the fact that the original « stone » cannot be dated and with its « social » shaping in the historie present. (…) (Penelope Curtis)

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Pol Pierart, Day for Night, collection d’Antoine de Galbert, SHED, Rouen, Autoportrait avec ma Ville

Pol Pierart

Pol Pierart

Pol Pierart

Pol Pierart

Pol Pierart

Pol Pierart

Pol Pierart

Pol Pierart

Pol Pierart

Pol Pierart

Pol Pierart

Pol Pierart

Pol Pierart

Pol Pierart

Pol Pierart

Pol Pierart

Pol Pierart

Pol Pierart

Pol Pierart

Pol Pierart
Autoportrait avec ma Ville, 2005 (Film 15)
Film super 8 numérisé, noir et blanc, son, 00 :02 :43
Conception et réalisation : Pol Pieart. Post-production : galerie Nadja Vilenne

Du lever, (je ne suis pas encore mort), au coucher (je ne suis pas encore mort), une déambulation dans Liège au gré des paysages urbains, des enseignes et inscriptions en tout genre repérées dans la ville : dans une ambiance de joie / liquidation / Bourgeois / crise / monstres / donner sa vie / tu dois collaborer. Le bus qui descend d’Embourg, la ville, ses places, ses ruelles, ses friches urbaines. Deux cartons concluent la séquence: il y a beaucoup de misère dans le monde / et pourtant on ne peut être partout à la fois.

(…)  L’un ou l’autre sortent de ce cadre domestique, tel cet « Autoportrait avec ma ville » (2005), une longue déambulation au gré des paysages urbains, des enseignes et inscriptions en tout genre que le cinéaste repère et associe, phrasant ainsi l’espace urbain : «dans une ambiance de joie», «liquidation», «Bourgeois», «crise», «monstres», «donner sa vie», «tu dois collaborer» se succèdent au fil des plans, littéralement extraits du paysage urbain. On repensera au détournement dialectique situationniste, à la théorie de la dérive de Guy Debord, cette technique de passage hâtif dans des ambiances variées, indissociablement lié à la reconnaissance d’effets de nature psycho géographique et à l’affirmation d’un comportement ludique et constructif, une dimension qui, c’est sûr, plane sur toute l’œuvre de Pol Pierart, comme une attitude inscrite au cœur même du travail. (…)

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