Archives mensuelles : mars 2013

Capitaine Lonchamps, Le Paradis perdure, chapelle de Genêteil, Château-Gonthier

Certes, ils ont déjà partagé l’une ou l’autre toile, l’un enneigeant les cerises de l’autre. Jamais néanmoins n’ont-ils eu l’occasion d’exposer ainsi, en duo. La rencontre était attendue, inévitable même, tant leur activité, monomaniaque – n’ayons pas peur de mots – procède d’une même énergie et d’une même opiniâtreté. La cerise est mystérieusement apparue très tôt dans l’œuvre de Jacques Halbert (Bourgueil, 1955) ; elle est devenue le seul motif de son œuvre, une véritable folie, confesse-t-il, « peindre des cerises partout, tout le temps, et ne penser qu’à ça ». Pataphysicien, disciple de cette science des solutions imaginaires et des exceptions, Capitaine Lonchamps (Spa,1953), pose, lui, l’impondérable d’un flocon de neige, partout et en tout temps également. Lonchamps enneige, et ne « neige pas qui veut », déclare-il. De la neige, il fait une exception.

paradis

Eternel retour aux origines, réaction face à tous les académismes, inlassable répétition d’un même motif pictural, comme si sans cesse il fallait réinventer la peinture, l’un et l’autre déclinent leur activité de toutes les manières, y compris performatives.

Bourlingueur cerisiste, proche de Fluxus, entretenant un rapport étroit avec les arts de la table, pâtissier patissé et merle moqueur réinventant les avant-gardes minimales et conceptuelles, Jacques Halbert pratique un art d’attitude, au sens où l’entend Ben Vautier. La cerise est son empreinte, pour reprendre le terme toronien, qu’il la peigne de la façon la plus illusionniste qui soit, sur fond bleu, ou qu’il l’applique sur tout support, de l’all over à la simple ponctuation. Suivant la leçon d’Alfred Jarry, Capitaine Lonchamps, « maquille du calme uniforme du chaos la diversité impuissante des grimaces » ; ses Neiges sont une expérience de méditation, d’appropriation, d’hallucination, de contamination du monde. Lonchamps réinvente l’élémentaire avec rien, conscient que même l’absurdité est une utile découverte, que le sommeil peut être élevé au rang des Beaux Arts, qu’il est nécessaire de photographier les courants d’air, que la neige est une harmonie à haut risque, que poser un flocon d’ouate en un lieu précis n’est pas une expérience phénoménologique mais bien la certitude qu’on ne peut préjuger de l’importance des choses. Tous deux renouent ainsi avec la révolte supérieure de l’esprit, ce qui forgea la Modernité même.

A l’avant plan du » Jardin des délices » (1503) de Jérôme Bosch campe une femme nue. En guise de couvre-chef, elle porte deux cerises. Nombreux sont les fruits de taille immense et les baies rouges sur le panneau central du Jardin des Délices, cette extension du paradis terrestre où l’humanité nue se livre à toutes sortes de divertissements. Dans ce même esprit, Jacques Halbert et Capitaine Lonchamps transforment la chapelle de Genêteil en Nef des Fous. Le premier y installe quelques véritables cerisiers, en floraison, défiant ainsi le cours des saisons. Afin d’accéder aux fruits, il a conçu des escabeaux de verger, aux marches et contre marches couverts de cerises à l’huile, sur châssis, sur fonds bleus et acidulés. Capitaine Lonchamps, lui, enneige les animaux de cet Eden, des crocodiles et des serpents, des tigres et des varans, des émeus, des grenouilles et des pélicans. Il ponctue de neige des Impressions d’Afrique, chères à Raymond Roussel, les menhirs et dolmens de Carnac, des planches naturalistes et autres toiles trouvées.

Jacques Halbert, rabelaisien facétieux se réjouissant que le jus de cerise se prenne encore au jeu de la peinture à l’huile et Capitaine Lonchamps, sérieux comme ne peut l’être qu’un Pataphysicien le répètent ainsi à l’unisson : ici, le Paradis perdure.

 

Vernissage samedi 06 avril à partir de 18h00
Exposition du 06 avril au 16 juin 2013
Chapelle de Genêteil – Centre d’art contemporain[sociallinkz]

Pol Pierart, Bouteilles à la mer, la Chataigneraie, Flémalle

« Bouteilles à la mer »

Une double exposition à La Châtaigneraie et au Centre culturel de Marchin

Du 30 mars au 12 mai 2013 – vernissage le vendredi 29 mars à 18h30 à La Châtaigneraie.
Du 25 mars au 21 avril 2013 – vernissage le dimanche 24 mars 2013 de 11h à 18h00 au Centre culturel de Marchin.

Commissariat : Emmanuel d’Autreppe.
A travers une double exposition conçue bord à bord se larguent ici les amarres pour une invitation au voyage au long cours – ou à la trempette prudente.
L’eau, et en particulier le bord de mer, appelle l’homme (un peu moins souvent la femme, parait-il), stimule l’artiste, galvanise le poète, amuse les enfants, enivre les amants, console le solitaire, apaise tous ses fidèles, navigateurs aux prises avec elle ou vacanciers en simple villégiature.
Point de départ et d’arrivée, qui nous dépasse, nous a précédés et nous survivra, la mer, accessoirement, porte aussi les bateaux – véhiculant par là richesse et aventures, petites et grandes histoires, souvenirs d’enfance et clichés tenaces : c’est tout à la fois l’infini des poètes et le lit de la mondialisation, l’éternel incessamment renouvelé, le défi singulier de l’horizon.
La photographie a, de tout temps, entretenu un rapport privilégié avec la mer et avec les paysages humains qui la bordent. Outre une sélection représentative de travaux de photographes qui s’y consacrent spécifiquement, l’expo fait aussi la part belle à des incursions dans la vidéo documentaire, la peinture ou l’installation, mais aussi la photo de famille ou d’amateur, l’objet trouvé ou le clin d’œil, « la cabine de curiosité » qui, au fond de nous, porte, rappelle et murmure, comme une conque précieuse, rêveuse, l’appel impérieux et l’évocation salée du large…

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Agenda Avril 2013

La galerie participe à Art Brussels, 17-21 avril

Olivier Foulon
– Liège (B), Petits et grands formats, galerie Nadja Vilenne, 14 mars – 21 avril

Honoré d’O
– Liège (B), Au compte goutte, MAD Musée, jusqu’au 21 mars au 11 mai

Suchan Kinoshita
– Almere (Nl), Museum de Pavilijoens, People can only deal with the fantasy when they are ready for it. De Paviljoens 2001-2012, 2 déc – 30 juin.
– London (GB), Hidde Van Seggelen gallery, Taking Place, du 2 mars au 20 avril.

Eleni Kamma
– Bruxelles (B), Found In Translation, Chapter M, Curateur : Emmanuel Lambion, Muse Program, du 14 avril au 5 mai.

Aglaia Konrad
– Leuven (B), STUK, Aglaia Konrad, Frauenzimmer, du 28 mars au 12 mai.
– Beersel (B), Herman Teirlinckhuis, Kijken – Herkijken, du 25 mars au 5 mai.

Sophie Langohr
– Liège (B), Grand Curtius, New Faces, du 28 avril au 14 juillet.

Jacques Lizène
– Madrid (E), Caixaforum Madrid, Maestros des Caos, Artistas y chamanes, 6 fév – 19 mai.
– Blois (F), exposition inaugurale de la Fondation du Doute, du 5 avril au 29 septembre.
– Liège (B), musée en plein air du Sart Tilman, words, words, words, du 18 avril au 24 mai.

Capitaine Lonchamps
– Château-Gonthier (F), Chapelle de Gêneteil, Jacques Halbert – Capitaine Lonchamps, le paradis perdure, du 6 avril au 16 juin.

Emilio Lopez Menchero
– Bruxelles (B), Found In Translation, Chapter M, Curateur : Emmanuel Lambion, Muse Program, du 14 avril au 5 mai.
– Porrentruy (CH), Les Halles, H1/H2 (solo), du 23 février au 14 avril.
– Antwerpen (B), LLS387, Cadavre Exquis, jusqu’au 28 avril.

Benjamin Monti
– Liège (B), musée en plein air du Sart Tilman, words, words, words, du 18 avril au 24 mai.

Jacqueline Mesmaeker
– Liège (B), Galerie Nadja Vilenne, du 14 mars au 21 avril

Pol Pierart
– Marchin (B), Centre culturel, Pol Pierart et Sylvie Canonne, Et pendant ce temps, du 28 avril au 19 mai.
– Liège (B), musée en plein air du Sart Tilman, words, words, words, du 18 avril au 24 mai.
– Flémalle (B), Bouteilles à la mer, La Chataigneraie, du 30 mars au 12 mai.

Walter Swennen
– Strombeek Bever (B), About Waves Deel III, Cultuurcentrum Strombeek, du 5 avril au 7 mai.
– Antwerpen (B), LLS387, Cadavre Exquis, jusqu’au 28 avril.

Jeroen Van Bergen
– Heerlen (Nl), Parkstad Limburg Prijs 2013, 25 janvier – 7 avril

Marie Zolamian
– Frankfurt (D), KFW Stichtung, Home Stories, du 15 mars au 28 avril.
– Gent (B), Croxhapox, Echo, du 16 mars au 14 avril.

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Aglaia Konrad, Frauenzimmer, STUK, Leuven, vernissage 28 mars

einladung

Brussels-based artist Aglaia Konrad (°1960, Salzburg) has been giving a new dimension to ‘architecture photography’ for years, by integrating her images in a spatial context. She broadens conventional forms of presenting photography and, giving it a physical quality. In this exhibition, Konrad constructs a space-filling wall that swirls through the room and fills it with thematically grouped images. Monumental, wall-filling prints of different spatial circumstances give an almost illusionist character to one of her work’s key concepts: sculptural architecture. For her exhibitions and books, Konrad often draws on an enormous archive of images made in a wide range of special cities and places. The immaterial reality of images often coincides with the material reality of the exhibition space. The work as such is neither ‘architecture’ nor ‘sculpture’. It is an intriguing and layered visual research situated in the space between.

STUK
STUK kunstencentrum, Naamsestraat 96, Leuven
March 28 – May 12
opening : March 28, 7 pm

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Aglaia Konrad, Kijken – Herkijken, Herman Teirlinckhuis, Beersel

Aglaia Konrad participe à l’exposition « Kijken – Herkijken », Herman Teirlinckhuis, à Beersel. Vernissage le 24 mars à 16h. Exposition jusqu’au 5 mai.

25 maart – 5 mei 2013

Opening: zondag 24 maart 2013, 16 u

Een tentoonstelling over systematiek en ruimte-tijdervaring

Met werk van: Kasper Andreasen, Aglaia Konrad, Kristien Daem, Koenraad Dedobbeleer, Jan Kempenaers, Bernd Lohaus, Valérie Mannaerts, Ria Pacquée, Dimitri Vangrunderbeek.

In de tentoonstelling Kijken – Herkijken zullen aspecten van ruimte-tijdervaring benaderd worden aan de hand van een dialoog tussen een diversiteit van kunstwerken. Uitgaande van een meerledige kijk op een reeks van kunstwerken, kunnen er nieuwe inzichten en verbanden gelegd worden. Het merendeel van de werken gaat uit van een systematiek van handelingen en observaties, die benaderd worden met diverse media en technieken.
Er zal te zien zijn hoe enerzijds de werkwijze van bepaalde kunstenaars uitgaat van specifieke handelingen. De handelingen ontwikkelen zich parallel aan elkaar met hier en daar een link. Bijvoorbeeld in het oeuvre van de beeldhouwer Bernd Lohaus (1940-2010) is te zien hoe er zich, naast de materiële productie van sculpturen en collages, nog een andere artistieke activiteit voltrok nl. het schilderen van bloemen. In zijn schetsen kan men het verband tussen de verschillende artistieke demarches ontwaren.
Anderzijds zal er te zien zijn hoe een aantal kunstenaars ruimte en tijd benaderen op een geïntegreerde manier; een tweeledige kijk op het werk wordt hier meer gelezen als een eenheid. Zoals in de bijdrage van fotograaf Jan Kempenaers. Hij toont enerzijds een editie van vijftien zwart-wit foto’s en één kleurfoto van verschillende zichten van eenzelfde klein eiland. De fotoreeks lijkt zich te ontvouwen als een cirkelende beweging. Daarnaast toont hij één grote abstracte kleurenfoto, die ook de indruk geeft van een cirkelend bewegen rondom een gegeven. Het ene werk lijkt de weg vrij te maken voor het andere.
Deze twee benaderingen van het omgaan met systematiek zullen in de tentoonstelling een boeiende en verrijkende dialoog met elkaar aangaan. Het zal een visuele totaalervaring zijn van aspecten van ruimtelijkheid en tijd.
De tentoonstelling is samengesteld door Dimitri Vangrunderbeek als onderdeel van zijn ‘pratice based’ PhD.

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Jeroen Van Bergen, Parkstad Prijs, Heerlen, les images

Jeroen van Bergen is de vijfde winnaar van de Parkstad Limburg Prijs. Dit is op donderdag 24 januari 2013 bekend gemaakt tijdens de uitreiking en opening van Parkstad Limburg Prijs 2013. Twintig jaar geleden namen de Heerlense kunstliefhebbers en verzamelaars Wiel Jongen en Jacques Defauwes het initiatief om jonge kunstenaars een hart onder de riem te steken. Sindsdien heeft de prijs ruim 300 deelnemers en vijf winnaars gekend. Jeroen van Bergen gaat naar huis met een geldbedrag van € 10.000,- dat hij naar eigen zeggen in de ontwikkeling van zijn eigen werk wil steken. Het werk van hem en van de andere genomineerde kunstenaars is van vrijdag 25 januari tot en met zondag 7 april tijdens een gezamenlijke expositie bij SCHUNCK* in Heerlen te zien.

Jeroen van Bergen (1979)
Jeroen van Bergen (Maastricht) maakt modellen van doodnormale ruimten en gebouwen, die in het alledaagse leven nauwelijks worden opgemerkt. De werken zijn natuurgetrouw in afmeting, maar op merkwaardige wijze geabstraheerd waardoor hij ze tot iconen verheft. Daarmee maakt Van Bergen de toeschouwer bewust van het esthetische potentieel van deze ‘locaties’. Dat wat formeel waardeloos lijkt, krijgt een aura van puristische strengheid.

Parkstad Limburg Prijs
De Parkstad Limburg Prijs is een prijs voor beeldend kunstenaars die een professionele kunstopleiding succesvol hebben afgesloten, maximaal 35 jaar oud zijn en een kunstzinnige relatie hebben met Nederlands- of Belgisch Limburg. In 1996 opgestart om een brug slaan tussen jonge kunstenaars, het bedrijfsleven, de overheid en het publiek.
Op donderdag 24 januari 2013 is de prijs voor de vijfde keer uitgereikt.

Het instellen van een prijs was niet de eerste daad van de Stichting Promotie Limburgse Kunstenaars. Eerst werd –vanuit een initiatief van Juniorkamer Land van Herle – kunstenaar Frans Duckers in staat gesteld om de Limburger te verbeelden in brons. Deze Limburger staat al 25 jaar op het terras van het gouvernement in Maastricht. De bronzen replica’s vonden hun weg door de provincie. In 1993 leverden inspanning van de stichting opnieuw een bronzen beeld op: Der lachende Eézel van kunstenaar Cyriel Laudy. Ook van dit beeld werden bronzen replica’s vervaardigd en aan de man gebracht. Tussen deze grotere projecten door bood de stichting met name financiële ondersteuning aan diverse Limburgse kunstenaars.

In de loop der jaren sprak de stichting de ambitie uit om bruggen te slaan tussen jonge kunstenaars, het bedrijfsleven, de overheid en het publiek. Zo werd een prijs in het leven geroepen, het bedrijfsleven werd aangespoord om kunst van genomineerden en winnaar aan te kopen en het werk zou beoordeeld worden door een professionele jury. Jonge talentvolle vormgevers moesten ingeschakeld worden om een kunstige catalogus te maken. En uiteraard zou er een tentoonstelling aan verbonden worden.

Paul Devens was in 1996 de eerste winnaar. Hij heeft zijn kunstzinnige sporen inmiddels verdiend. In 2000 won Hadassah Emmerich de felbegeerde prijs. Zij maakt momenteel furore in de Berlijnse kunstwereld. In 2004 was het Bas de Wit die met de eer streek. Zijn werken zijn terug te vinden in museale collecties. In 2008 sleepte Caroline Coolen de prijs in de wacht. Nu wordt Jeroen van Bergen dus aan dit rijtje toegevoegd, als winnaar van de prijs in 2013.

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Marie Zolamian, Home stories, KFW Stiftung, Frankfurt

A Frankfurt (D), Marie Zolamian participe à l’exposition Home Stories.
Du 15 mars au 28 avril. KFW Stiftung.

Künstlerhaus Bethanien is very pleased to present the exhibition ‘Home Stories’ in collaboration with the Staatlichen Hochschule für Bildenede Künste – Städelschule Frankfurt am Main and KfW Stiftung.
HOME STORIES draws together international artists of Künstlerhaus Bethanien and students of the Städelschule in Frankfurt. Held in Villa 102 of the Städelschule, the exhibition includes site-specific works and reflects on the stories and histories of the building itself as well as the expanded geographic and cultural positions of artistic practice in our contemporary globalised world.

HOME STORIES

Bianca Baldi, Khaled Barakeh, Elif Erkan, Mahony, MakiIshii, Michael Lee, Sathit Sattarasart & Il-Jin Atem Choi, Thabiso Sekgala, Aiko Tezuka, Marie Zolamian

Eine ausstellung der KfW Stitung in Kooperation mit dem Künstlerhaus Bethanien, Berlin, und der Staatlichen Hochschule für Bildende Künste – Städelschule, Frankfurt am Main

15.3. – 28.4.2013

Villa 102, Bockenheimer Landstr. 102, Frankfurt am Main
(ehemaliges Literaturhaus)
Internationale Künstler – Stipendiaten des Künstlerhauses Bethanien in Berlin und Studierende der Städelschule in Frankfurt

– richten die Räume des ersten Obergeschosses der villa 102 mit ortsspeziischen arbeiten ein. Der Titel der ausstellung HOME STORIES verweist sowohl auf die Geschichte und die Geschichten der villa 102 als auch auf die geograische und kulturelle verortung künstlerischer Praxis in der globalen Gegenwart.

Öfnungszeiten täglich 10 – 18 Uhr, Eintritt frei
Öfentliche Führungen jeden Mittwoch 12.30 – 13 Uh

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