Langohr, Lonchamps, Pierart, Sonnier, quatre vernissages ce jeudi 17.01

invitations 17.01

Capitaine Lonchamps, Nyctalope

Sophie Langohr

Pol Pierart

Valerie Sonnier

exposition du 18 janvier au 03 mars 2013 – Vernissages le jeudi 17 janvier 2013 à 19h.

Ils sont quatre à exposer en ce début d’année 2013, et pourtant il ne s’agit pas d’une exposition collective. Chacune de ces expositions monographiques a été conçue comme telle, quelle que soit sa géométrie. Chacune est une appproche d’un univers singulier et bien circonscrit ; ce sont des univers particuliers, identifiés comme tels. Les proposer ensemble tient aux dialogues qui ne manqueront pas de s’établir entre les unes et les autres, aux lectures transversales qui ne manqueront pas de se dégager. Il sera question de l’image cinématographique, c’est sûr. Capitaine Lonchamps enneige le cinéma de Feuillade ; Pol Pierart réalise des films super 8, Valerie Sonnier en fait autant, toute l’écriture de son travail est teintée de cette approche cinématographique ; Sophie Langohr explore le concept d’égérie. Il sera question d’un incessant voyage entre passé et présent, dans une continuelle reconsidération de la temporalité. Il sera question d’apparitions fantômatiques, de métamorphose des physionomies, de transfiguration, de retour à l’enfance ou aux sources de la modernité. Il sera question de neige sous les pas, de massifs de roses infranchissables, du bonheur, du malheur, de la vie, de la mort, de l’angoisse, en quatre visions du monde très personnelles, quatre oeuvres charpentées, où les média se répondent, où prédomine l’immédiateté du noir et blanc, où le sens mène à une foule de réflexions.

L’exposition de Capitaine Lonchamps célèbre le centenaire des Fantômas de Louis Feuillade (1913), celle de Pol Pierart est accompagnée d’une nouvelle publication de photographies aux Editions Yellow Now, « Angoisse cela te regarde ? », celle de Sophie Langohr est une preview d’un projet ambitieux que l’artiste proposera dès le début du printemps au Grand Curtius à Liège, celle de Valérie Sonnier amplifiera le propos approché lors de sa précédente et récente exposition à la galerie, « Faire le photographe », et sera l’occasion d’aborder plus largement son univers personnel, entre souvenirs intimes et mémoire collective.

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