Werner Cuvelier

Chromatische Fantasie II, alle olieverven van Rowney/ 2009-2011

Huiles sur cartons sur panneau, 10 x 2075 cm

WERNER CUVELIER

 

Au début des années 1970, Werner Cuvelier apparaît comme l'un des principaux artistes conceptuels de sa génération en Belgique. Il se fait connaître en produisant une série d'œuvres - conceptualisées comme des recherches - qui cherchent à transformer en forme visuelle les données "objectives" et les relations statistiques qui sous-tendent les mécanismes de la production, de la distribution et des échanges culturels. Son but ultime n'était pas la production d'une image en soi, mais plutôt la déconstruction, par des représentations visuelles, des relations quantitatives qui sous-tendent ce qu'il appelle "le problème de l'art".

 

Werner Cuvelier a fréquenté l'école d'art Sint-Lucas de la ville de Gand, où il a obtenu son diplôme en 1963. Peu après, il est devenu membre du Visueel Opzoekcentrum [Centre de recherche visuelle] fondé en 1962 par Octave Landuyt et du Groupe IX de Gand, ce qui l'a mis en contact avec d'autres membres de sa génération, dont René Heyvaert, Leo Copers et le critique d'art, futur conservateur de musée, Jan Hoet.

Cuvelier commence très tôt à exposer ses œuvres à la Galerie Richard Foncke et à la Galerie Plus Kern à Gand, tandis que dans les années 80, il expose principalement à la Galerie l'A et chez Cyan, l'actuelle Galerie Nadja Vilenne, à Liège.

 

S'inspirant des œuvres de Joseph Kosuth, Sol Lewitt, Dan Van Severen, René Heyvaert et, surtout, des représentations abstraites d'Agnes Martin ainsi que des "enquêtes" de Hans Haacke, Werner Cuvelier a développé une stratégie artistique unique pour l'organisation, le catalogage et l'inventaire de toutes sortes de données objectives qu'il a utilisées pour révéler la nature finalement subjective et arbitraire des événements humains. Ces données étaient présentées sous forme de diagrammes, d'éditions de livres, de séries photographiques ou de notes.

 

Dans les années 1980, les travaux de Cuvelier se sont orientés vers une représentation plus picturale des relations géométriques et arithmétiques sous forme de purs indices minimalistes. Dans sa riche production de dessins, de peintures et d'œuvres conceptuelles, Cuvelier s'est éloigné de ses recherches sur les mécanismes du monde de l'art pour se concentrer plutôt sur les relations conceptuelles qui se cachent derrière des constructions mathématiques telles que le nombre d'or ou la série de Fibonacci.

 

In the early 1970’s Werner Cuvelier (1939, Jabbeke, Belgium) became one of the leading conceptual artists of his generation in Belgium. He came into prominence by producing a series of works – conceptualized as research – that sought to turn into visual form the « objective » data and statistical relationships that underlie the mechanics of cultural production, distribution and exchange. His ultimate goal was not the production of on image per se but, rather, the deconstruction through visual representations of the quantitative relationships behind what he called « the problem of art »(« het probleem kunst »).

 

Werner Cuvelier attended Sint-Lucas School of Art in the city of Ghent, where he graduated in 1963. Soon after he became a member of the Visual Research Centre (Visueel Opzoekcentrum) and of the group IX of Ghent, which brought him into contact with other members of his generation, including Rene Heyvaert, Yves De Smet, Octave Landuyt, Leo Copers and the art critic and curator Jan Hoet.

 

Cuvelier began showing his work early on in Galerie Foncke and Galerie Plus Kern of Ghent. In the 1980’s and 1990’s Cuvelier exhibited regularly in Galerie l’A and in Cyan, now gallery Nadja Vilenne, in Liege.

Drawing on the work of Joseph Kosuth, Sol Lewitt, Dan Van Severen, Rene Heyvaert and, especially, the abstract representations of Agnes Martin and the « surveys » of Hans Haacke, Werner Cuvelier developed a unique artistic strategy for the organization, cataloguing and inventory of all kinds of objective data which he employed to reveal the ultimately subjective and arbitrary nature of human events. These data were presented in diagrams, book editions, photographic series or notes.

 

In the 1980’s, Cuvelier’s work turned towards a more painterly representation of geometric and arithmetical relationships as pure minimalist indexes. In a rich production of drawings, paintings and conceptual works, Cuvelier moved away from his research into the mechanisms of the art world focusing, rather, in the conceptual relationships behind such mathematical constructions as the golden ratio or the Fibonacci series.

In his recent works he returns to the ‘real’ world from which he presents the objective data in a pure painterly way which, surprisingly, often reveals their underlying socio-political structure.

 

 

 

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optimisé pour safari, chrome et firefox  |  propulsé par galerie Nadja Vilenne  |  dernière mise à jour  06.02.2016