FIAC PARIS 2008 - COUR CARRÉE DU LOUVRE
Jacques Lizène
Naufrage de cimaise, entassement de sculptures génétiques et partage de cimaise, en remake 2007-2008. Avec la participation de : Éric Angenot - Avcan- Jacques Charlier - Antoni Collot - Juan d'Oultremont - Pierre-Philippe Hofmann - Arnaud Labelle Rojoux- Rachel Laurent - Emilio Lopez Menchero- Jacques Lennep- Capitaine Lonchamps- Sylvie Macias Diaz- Benoît Roussel - Guy Scarpetta- Susan Shup- André Stas- Tsuneko Taniuchi - Pol Pierart - Audrey Frugier - etc.
1 - 1
<
>
Leo Copers
Mist, 1977-2008. Installation dans la cour carrée du Louvre
1 - 1
<
>
«Mist», de Leo Copers, est une œuvre qui fait appel au mystère, à la féerie, aux rites séculaires liés aux rythmes de la nature. Installation éphémère, elle fut réalisée une première fois le 21 juin 1977 dans une maison particulière, sans public, sans témoins. Phénomène étrange du solstice d’été, de 14h14 à 15h14 précisément, une vague de brouillard, une vapeur d’abord, une brume de plus en plus abondante ensuite, déferle le long des escaliers qui donnent accès à la maison. La porte est entrouverte, le brouillard sort de la maison. C’est comme si celle-ci rejetait les dernières froidures de l’hiver, un dernier petit coup de froid à l’heure des feux de la Saint Jean. L’œuvre agit comme un phénomène paranormal, surnaturel. Elle rappelle les contes et légendes, suscite un imaginaire empreint de rites, de traditions, de phénomènes inexpliqués, de mythes ancestraux relatifs à la mécanique céleste, aux solstices et équinoxes. Le solstice d’été est jour de la magie, c’était le jour le plus important de l’année dans les sociétés anciennes pratiquant les cultes solaires. «Mist» participe pleinement de ces mystères, tandis que l’artiste, absent comme à l’accoutumé, prend la figure du druide. Cette œuvre n’a été répétée que deux fois depuis sa création. Une première fois lors de la réalisation d’un film relatif à l’artiste, réalisé par Dany Deprez. Une seconde fois dans le cadre d’une exposition temporaire toute récente organisée au musée en plein air du Middelheim à Anvers. En ce cas, l’artiste a investi un ancien pavillon isolé, à l’architecture désuète, sis au fond du parc. Autre rituel, pas si éloigné de l’original, le brouillard s’est échappé du pavillon tous les jours, à l’heure où le soleil est au zénith, comme un souffle durant quelques minutes