Aglaia Konrad participe à l’exposition Art in Stone, organisée par la Fundació Catalunya La Pedrera à Barcelona. Commissaire : Pénélope Curtis.
ART IN STONE. 4 October 2024 – 2 February 2025
The exhibition will highlight the stone work of some of the most outstanding sculptors of the 20th century
Stone is transformed into a means of artistic expression in the new La Pedrera exhibition. ‘Art in stone’, organized by Fundació Catalunya La Pedrera and curated by Penelope Curtis, former director of Tate Britain and the Calouste Gulbenkian Museum, proposes a journey through modern sculpture, exploring the deep bond between artists and this material ancestral The exhibition, which can be visited from 4 October until February 2025, reveals how the stone has inspired generations of artists and is still a key element in contemporary art.
‘Art in stone’ gathers more than eighty works, including nearly fifty sculptures and thirty drawings and engravings. This selection represents a journey through the 20th century and presents us with a group of modern sculptors who, born between the end of the 19th century and the beginning of the 20th century, contributed decisively to transforming sculpture as we understand it today. World-renowned figures such as Hans Arp, Louise Bourgeois, Eduardo Chillida, Naum Gabo, Barbara Hepworth, Henry Moore, Isamu Noguchi and Jorge Oteiza are some of the artists who star in this exhibition. His work not only redefined the limits of what was considered sculpture, but opened up new avenues of artistic exploration, often parallel and with points of confluence.
The exhibition tour also includes contemporary artists who have continued to work with stone as the central material of their creations. Xavier Corberó, Stephen Cox, Luciano Fabro, Barry Flanagan, Cristina Iglesias, Anish Kapoor, Ettore Spalletti and Alison Wilding are some of the creators who, with their work, have managed to keep this dialogue with stone alive, reinterpreting its creative possibilities. In addition, the exhibition has a series of photographs by Aglaia Konrad, taken in the emblematic quarries of Carrara, where the stone takes on an almost mythical dimension due to its beauty and history. (Nora Barnach, in Bonart, 3 october 2024)
Barcelona (E), Art in Stone, Fundació Catalunya La Pedrera, du 4 octobre au 2 février 2025. Curator : Penelope Curtis.
Du 25 octobre 2024 au 6 janvier 2025, la RATP et Paris Photo mettent à l’honneur le travail de 7 photographes dans le grand couloir souterrain de Montparnasse, reliant la ligne 4 du métro aux lignes 6 et 13. Oeuvres de Claudia Andujar, Aglaia Konrad, Hiroyuki Takenouchi, Jonathan Llense, Viktoria Binschtok, Isabelle Wenzel et Christian Patterson.
Un film et une série de photos consacrés à une carrière de marbre peuvent à première vue sembler atypiques dans l’oeuvre d’Aglaia Konrad. Mais pour l’artiste, la carrière de marbre de Carrare est précisément l’endroit où tout converge : sculpture, architecture, relation au paysage, histoire et actualité, ordre et chaos. De plus, le rapport entre architecture et sculpture n’est nulle part aussi évidente que dans ces carrières. L’histoire de l’architecture et l’histoire de l’art doivent en effet beaucoup au marbre extrait dans cet endroit. Il existe par ailleurs des liens visuels entre la carrière de marbre et l’architecture. Il n’est pas difficile de faire l’association entre les cathédrales et les voûtes découpées sur 30 mètres de haut. Les photos en noir et blanc ou couleurs et le film mettent l’accent sur les qualités sculpturales et abstraites.
Aglaia Konrad compose ici un couple de deux images comme dans sa série Undecided Frames
Lorsqu’Aglaia Konrad cadre, elle photographie plusieurs fois le même élément. Les négatifs se ressemblent tous, et les différences entre les photos sont infimes. Pourtant, lors du développement, l’artiste doit faire des choix. Pour Undecided Frames, elle a choisi de ne pas décider et de présenter deux clichés côte à côte. Le public, quant à lui, est dès lors confronté à une subjectivité obligatoirement liée à une sélection et intrinsèque à la photographie. Face à deux photos quasi identiques présentées côte à côte, le spectateur est amené à redoubler d’attention. S’agit-il de deux images différentes ? Leur sujet est-il toujours le même ? Laquelle de ces images est vraie ? Undecided Frames nous confronte donc à notre manière de regarder et à la façon dont la photographie crée une réalité. Le regard ne cesse de passer d’une image à l’autre. À la recherche des différences, et des similitudes.
In Shaping Stones, Konrad juxtaposes found architecture with authored architecture, and modern with ancient. We see anonymous buildings in Lithuania, Mexico City, Hong Kong, and elsewhere-set alongside buildings by such well-known authors as Bloc, Gillet, Hans Hollein, Parent and Virilio, James Stirling and Fritz Wotruba. And we see as well ancient stone structures- in Avebury, Vienna, or Sardinia-juxtaposed to modern excavations of Carrara. This approach has much in common with that of inter-war modernism, as it forges links between the ancient and the modern, and asserts them through a democratization of the means: black-and-white photography and large-scale printing. The inside-out and back-to front quality of these photos, bath in terms of their indexical and their temporal nature, is shared with all engravings and lithographs, whether etched in metal or indeed drawn on stone. Konrad’s photography plays with notions of « original » and « index, » « nature » and « culture, » with the fact that the original « stone » cannot be dated and with its « social » shaping in the historic present. (…) (Penelope Curtis, From A to K)
Aglaia Konrad s’intéresse aux processus dits de « Rückbau » (construction à l’envers) qui traitent de la démolition comme un aspect inévitable du progrès. Le « Rückbau » en tant que processus sculptural ou filmique est une approche unique qui permet à l’artiste non seulement d’affirmer la démolition en tant que pratique architecturale étendue, mais aussi d’incorporer les débris physiques en tant que geste sculptural en relation avec l’image. I love Rückbau témoigne de la fascination qu’Aglaia Konrad porte aux engins de chantier.
La participation de la galerie à Paris Photo s’inscrit dans les projets PRISMES de la foire. Prismes propose une immersion dans des œuvres monumentales qu’ils s’agisse de séries exceptionnelles ou d’installations immersives. Aglaia Konrad a choisi de d’exposer Projekt : Skulptur, une installation qui teste les frontières entre photographie, architecture et sculpture.
The gallery’s participation in Paris Photo is part of the fair’s PRISMES projects. Prismes offers an opportunity to immerse oneself in monumental works, whether exceptional series or immersive installations. Aglaia Konrad has chosen to exhibit Projekt: Skulptur, an installation that tests the boundaries between photography, architecture and sculpture.
Les films et les photos d’Aglaia Konrad (1960, Salzbourg) ont pour sujet l’architecture et l’espace urbain. Les prises de vue aériennes, les vues de rues et les coupes angulaires de l’environnement bâti des villes métropolitaines soulignent l’impact physique et psychologique des façades principalement modernistes, des immeubles d’habitation en béton, des quartiers périphériques, des chantiers navals et des non-espaces génériques tels que les aéroports, les routes et d’autres infrastructures. Ses observations minutieuses de la métropole vide exposent simultanément les couches économiques, historiques et sociales d’une société mondialisée. Une grande partie de son œuvre consiste en des installations in situ de tirages photographiques à grande échelle collés directement sur du verre ou des murs, créant ainsi une tension entre les espaces décrits dans ses images photographiques et l’espace physique de l’architecture de l’exposition – une stratégie qui est au cœur de sa pratique artistique. La géométrie monumentale de ses montages, de ses grilles et de ses interventions spatiales amplifie en outre la nature abstraite de ses photos. Chaque présentation, que ce soit dans un espace d’exposition ou dans l’un de ses livres d’artiste, réinterprète des sélections de ses prodigieuses archives, témoignant d’un amour pour les listes systématiques et les collections, en particulier pour l’alphabet et les atlas. Ces photographies, prises par Aglaia Konrad entre 2010 et 2017 dans des musées à travers l’Europe, partagent un intérêt pour l’« architecture sculpturale ». L’attention qu’elle porte à la présentation spatiale de la sculpture lui permet de faire un choix subjectif illimité. (catalogue Gent (B), The Photographic I – Other Pictures)
The films and photos of Aglaia Konrad (1960, Salzburg) take architecture and the urban space as their subject matter. Aerial shots, street views and angular cut-outs of the built environment in metropolitan cities emphasize the physical and psychological impact of mostly modernist façades, concrete housing blocks, peripheral neighbourhoods, shipyards and generic non-spaces such as airports, roadways and other infrastructure. Her keen observations of the empty metropolis simultaneously expose the economic, historical and social layers of a globalized society. A major part of her oeuvre consists of in situ installations of large-scale photographic prints stuck directly onto glass or walls, thus creating tension between the spaces depicted in her photographic images and the physical space of the exhibition architecture – a strategy that lies at the heart of her artistic practice. The monumental geometry of her montages, grids and spatial interventions, moreover, amplifies the abstract nature of her photo stills. Every presentation, whether in an exhibition space or in one of her artists’ books, reinterprets selections from her prodigious archive, displaying a love of systematic lists and collections, particularly for the alphabet and atlases. These photographs, taken by Aglaia Konrad between 2010 and 2017 in museums throughout Europe, share an interest in ‘sculptural architecture’. Her focus on the spatial display of sculpture allowed for an unrestricted subjective choice. (catalogue Gent (B), The Photographic I – Other Pictures)
Aglaia Konrad a rassemblé dans la publication Schaubuch Skulptur (Looking at sculpture) un ensemble de photographies de sculptures faites entre 2010 et 2017 dans un certain nombre de musées européens. Aglaia Konrad se concentre ici sur la présentation spatiale de la sculpture. Cette approche lui permet, ainsi qu’au spectateur, de lire ces scènes et les objets représentés avec une liberté illimitée en termes d’interprétation subjective. (Roma Publications et MONOLITH production, 2017)
In the publication Schaubuch Skulptur (Looking at sculpture), Aglaia Konrad has brought together a collection of photographs of sculptures made between 2010 and 2017 in a number of European museums. Here, Aglaia Konrad focuses on the spatial presentation of sculpture. This approach allows her, and the viewer, to read these scenes and the objects represented with unlimited freedom in terms of subjective interpretation. (Roma Publications and MONOLITH production, 2017)
Le solo show d’Aglaia Konrad s’inscrit dans le parcours ELLES x PARIS PHOTOS, un programme dédié aux femmes photographes, soutenu par le ministère de la Culture et le groupe Kering. Le parcours Elles × Paris Photo, qui met à l’honneur le travail de femmes photographes, est cette année curaté par Raphaëlle Stopin, directrice du Centre photographique Rouen Normandie et ancienne directrice du festival de Hyères. Dans ce parcours, quatre galeries ont été distinguées et soutenues par Kering, dont la galerie Nadja Vilenne.
Aglaia Konrad’s solo show is part of ELLES x PARIS PHOTOS, a programme dedicated to women photographers, supported by the French Ministry of Culture and the Kering Group. The Elles × Paris Photo programme, which showcases the work of women photographers, is curated this year by Raphaëlle Stopin, director of the Centre photographique Rouen Normandie and former director of the Hyères festival. Four galleries, including Nadja Vilenne, have been singled out for support by Kering.
Du 25 octobre 2024 au 6 janvier 2025, la RATP et Paris Photo mettent à l’honneur le travail de 7 photographes dans le grand couloir souterrain de Montparnasse, reliant la ligne 4 du métro aux lignes 6 et 13. Oeuvres de Claudia Andujar, Aglaia Konrad, Hiroyuki Takenouchi, Jonathan Llense, Viktoria Binschtok, Isabelle Wenzel et Christian Patterson.
Aglaia Konrad, née en 1960 à Salzbourg, est une photographe qui se consacre entièrement à l’architecture et à l’urbanisme. Son œuvre photographique pourrait largement se suffire à elle-même. Mais Aglaia Konrad ne se définit pas seulement comme une photographe d’architecture, elle s’impose aussi comme une architecte de la photographie. En créant des dispositifs d’exposition dans lesquels ses images sont mises en jeu en fonction des espaces, des contextes et des situations spécifiques qui les accueillent, elle renouvelle le champ de la photographie d’architecture et de sa monstration.
La pratique d’Aglaia Konrad est fondée sur un immense corpus de prises de vues, que l’on peut qualifier d’« atlas». Il s’agit d’une mémoire en mouvement, comme l’était l’Atlas Mnémosyne d’Aby Warburg, qui remaniait sans cesse ses archives pour y déceler des liens inattendus, capables de refonder l’histoire de l’art. De même, les archives d’AglaiaKonrad constituent une mémoire vive, dont les thèmes privilégiés sont le brutalisme international, les formes métropolitaines contemporaines, l’histoire de l’architecture, le béton et le marbre, les architectures – sculptures, les utopies et leurs contradictions, les chantiers et les démolitions… La liste reste ouverte car Aglaia Konrad, qui voyage beaucoup, est particulièrement curieuse et sensible à l’histoire. Elle mène des enquêtes documentaires approfondies, préambules et supports indispensables à la manière de faire voir ses images. Chaque projet d’exposition ou d’édition est l’occasion d’activer cette archive toujours en expansion, en créant des associations inédites entre les images, les plus anciennes se mêlant aux plus récentes pour fonder un récit visuel spécifique en même temps qu’une interprétation personnelle et originale de l’histoire de l’architecture.
Le corpus photographique d’Aglaia Konrad apparaît vivant et actif. Les images qu’il contient sont littéralement « agissantes », un terme qui fait référence à la tradition mnémonique des ars memoriae, hérités de l’Antiquité, et qui consiste à rassembler et à disposer un certain nombre d’images dans un espace ou un édifice architectural, imaginaire ou réel. Les images qui apparaissent en parcourant ce lieu, physiquement ou mentalement, organisent le regard, déclenchent une pensée, rappellent une connaissance, réactivent un souvenir. L’agencement et l’enchaînement de ces images agissantes dans l’espace créent des liens entre elles, provoquant des oppositions et des coïncidences qui donnent tout leur sens à ces agencements, également désignés comme « théâtres de la mémoire », ce que sont, indubitablement, les scénographies d’Aglaia Konrad. Elle interprète et métamorphose l’architecture des espaces d’exposition, en soumettant son atlas photographique à toutes sortes d’expériences formelles, en s’emparant de surfaces et de volumes inhabituels ou résiduels. Elle conçoit des display’s et des constructions spécifiques destinés à habiter des lieux d’exposition sans qualité particulière, parfois en collaboration avec des architectes, comme Kris Kimpe, ou des artistes, comme Richard Venlet. L’ espace d’exposition s’en trouve bouleversé, occulté ou augmenté par des images avec lesquelles il est en rupture d’échelle, en osmose ou en conflit. Sols, murs, plafonds et surfaces vitrées, n’importe quel élément architectural peut constituer un support potentiel, l’accrochage prolongeant ou réactivant la forme et le sens des images exposées. À la manière d’une archéologue, elle récolte également des fragments d’architectures qu’elle incorpore à ces dispositifs, des fenêtres récupérées de la rénovation de l’immeuble CBR à Bruxelles, des éclats de matériaux de construction, des déchets de démolition, des échantillons de minéraux, etc. Les images sont traitées comme des éléments architecturaux, leurs formats et leurs supports varient d’un projet à l’autre, incluant l’argentique et la photocopie, la projection de diapositives et de films 16 mm. Pour Aglaia Konrad, la mise en espace des images marque un moment aussi décisif que celui de la prise de vues. En réunissant dans un même dispositif des images de sources et d’origines variées, elle opère par déplacements et relocalisations, ouvrant ainsi la photographie d’architecture à une dimension spatiale et conceptuelle inédite. Sorties de leurs cadres, les photographies ne sont plus seulement des tableaux à regarder mais des espaces habitables, à traverser et à parcourir.
Les livres publiés par Aglaia Konrad sont construits selon les mêmes principes que ceux qui animent ses expositions. Ses prises de vues sont orchestrées dans des compositions et des mises en pages riches et radicales qui les différencient des livres de photographies classiques, comme les formidables From A to K (2016, Koenig Books Ltd et M-Museum Leuven) et Japan Works (2021, Roma Publications).
Extrait de D’Architecture, revue professionnelle française d’architecture, n°312, nov.2023, pages 26 et svv. Anne Frémy est iconographe, photographe, vidéaste et scénographe. Elle est docteur en architecture (« L’image édifiante ». Thèse soutenue en 2016 à l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Versailles). Parallèlement à son œuvre personnelle (expositions, éditions), elle collabore régulièrement avec des agences d’architecture, comme consultante, scénographe, iconographe, photographe ou vidéaste.
La galerie Nadja Vilenne a le plaisir de vous annoncer sa participation à PARIS – PHOTO
Grand Palais – Paris – du 7 au 10 novembre 2024 – Booth C44
Et exposera des œuvres de :
AGLAIA KONRAD
Mercredi 6 novembre : vernissage (sur invitation uniquement) – Jeudi 7 novembre : 13h – 20h – Vendredi 8 novembre : 13h – 20h – Samedi 9 novembre : 13h – 20h – Dimanche 10 novembre : 13h – 19h
Au Grand Palais : 3 avenue du Général Eisenhower : 75008 Paris
Cette participation s’inscrit dans les projetsPRISMESde la foire. Prismes propose une immersion dans des œuvres monumentales qu’ils s’agisse de séries exceptionnelles ou d’installations immersives.
La participation d’Aglaia Konrad s’inscrit également dans le parcoursELLES x PARIS PHOTOS, un programme dédié aux femmes photographes, soutenu par le ministère de la Culture et le groupe Kering. Le parcours Elles × Paris Photo, qui met à l’honneur le travail de femmes photographes, est cette année curaté par Raphaëlle Stopin, directrice du Centre photographique Rouen Normandie et ancienne directrice du festival de Hyères. Dans ce parcours, quatre galeries ont été distinguées et soutenues par Kering : Higher Pictures, New York, Martini & Ronchetti, Gênes, Monitor, Rome et Nadja Vilenne, Liège
Aglaia KONRAD est, enfin, l’invitée de la RATP et installe ses images dans la station métro Montparnasse (grand couloir souterrain de Montparnasse, reliant la ligne 4 du métro aux lignes 6 et 13)
In her photographs, films, and installations, Aglaia Konrad turns her attention, frequently and with great intensity, to architecture, the urban environment, or even space as such. During the shooting of architecture, urban space, and infrastructure, she refined her visual perception of all the inseparable individual components by necessity linked to designing, construction, but also to demolition and building anew. In recent years, she has become interested in the relation between destruction (buildings of the postwar period or entire urban districts) and reconstruction, or the new buildings arising on the same site. Her attention is concentrated on the processes often termed “retroactive building” (Rückbau), viewing “demolition as an unavoidable aspect of progress.” Rückbau, as a sculptural process, is an approach through which the artist understands demolition as an expansion of architectural practice and one where she involves physical building waste as a sculptural gesture in relation to the image.
For her Prague exhibition, Aglaia Konrad has prepared an installation compiled out of fragments—architectonic elements of facades, structures, or fittings—from demolished buildings that she has collected in her travels around around Brussels. All these fragments were found around the North Station, which has in recent years been subjected to a dynamic transformation—buildings from the 1970s 1990s are successively vanishing. Demolition follows demolition, rebuilding follows rebuilding, streets are increasingly crammed with ever more oversized luxurious office or residential blocks seen as a commodity for speculation. A building’s lifespan is shorter and shorter. At VI PER, the pieces of destroyed buildings, bent, snapped-off, or otherwise reshaped by the force of the demolition machines are grouped and positioned in a spatial installation as performative objects, ones we can walk around, we can touch and listen to the sounds they give off, perceive their shape, volume, mass, material, or watch their changes under the light in the indoor space as much as in the actual city. They create an architectural infrastructure of deformed shapes that passed through destruction and won themselves new qualities, characteristics, worth, value. This bank of materials underscores the unrelenting force of construction economics. These building-scraps preserve the character of the place and of architecture long vanished. They represent a record of space and time, a monument that materializes the memory of the architectural, social, and economic situation of one specific locality.
The central installation is supplemented with a selection of six large-format black-and-white photographs from the cycle Shaping Stones. These photographs have been taken successively since 2008 and in them, Konrad investigates the relationship between a society, its history, and the territories it inhabits or inhabited. Placed in confrontation with each other are architectures and artefacts crossing geographic borders, emerging from a variety of ages and civilizations. Their common denominator is stone, the construction material extracted from nature: carved, polished, worked, variously shaped, or even as an additive in concrete or other materials. Stone, which can be in certain instances light, fragile, yet permanent, elegant, and at the same time heavy and coarse.
Aglaia Konrad (b. 1960, Salzburg) is a photographer originally from Austria, currently living in Brussels, where she also teaches at the art academy LUCA School of Arts, Brussels. Recently, she has exhibited, e.g., at CIVA, Brussels (2024); Mu.ZEE Oostende (2023–24); Canadian Centre for Architecture, Montreal (2023–24); Austrian Cultural Forum, Warsaw (2023); Künstlerhaus, Vienna (2023). She has also published several artist’s books, such as Japan Works (2021), Schaubuch: Skulptur (2017), Aglaia Konrad from A to K(2016), Desert Cities (2008), or Elasticity (2002). Currently, Aglaia Konrad is participating in the Triennale SEFO 2024: Moments in the Museum of Art in Olomouc. In 2023, she was awarded the Austrian State Prize for Photography (Österreichischer Staatspreis für Fotografie).